Des choix budgétaires contestés
La cérémonie a finalement été annulée à la veille de l’événement, officiellement en raison du mouvement social de la veille. Mais dans les rangs syndicaux, l’annulation est perçue comme une manière d’éviter une action de contestation.
Le syndicat CGT estime que l’argent public est gaspillé dans des cérémonies et des opérations de prestige, alors que la psychiatrie traverse une crise profonde.
Il dénonce une contradiction entre ces dépenses et la fermeture d’unités, les difficultés de recrutement médical et la dégradation des conditions d’accueil des patients.
Dans ce contexte, les rénovations des logements de fonction de la direction apparaissent pour les représentants du personnel comme un symbole d’injustice budgétaire.
Le syndicat CGT estime que l’argent public est gaspillé dans des cérémonies et des opérations de prestige, alors que la psychiatrie traverse une crise profonde.
Il dénonce une contradiction entre ces dépenses et la fermeture d’unités, les difficultés de recrutement médical et la dégradation des conditions d’accueil des patients.
Dans ce contexte, les rénovations des logements de fonction de la direction apparaissent pour les représentants du personnel comme un symbole d’injustice budgétaire.
La direction assume sa stratégie
La direction défend au contraire des choix destinés à valoriser le patrimoine exceptionnel de l’hôpital et à l’ouvrir davantage à la population. L’inscription aux Monuments historiques est présentée comme une garantie de protection face aux appétits immobiliers.
L’ouverture du site, dans le cadre des Journées du patrimoine, est vue comme un levier de lutte contre la stigmatisation des maladies psychiques.
Concernant les logements de fonction, l’administration rappelle qu’il s’agit de bâtiments classés et destinés à l’hébergement obligatoire des directeurs, présents sur site en permanence. Les travaux réalisés sont décrits comme des rénovations de base après une longue période sans entretien, et non comme des projets somptuaires.
L’ouverture du site, dans le cadre des Journées du patrimoine, est vue comme un levier de lutte contre la stigmatisation des maladies psychiques.
Concernant les logements de fonction, l’administration rappelle qu’il s’agit de bâtiments classés et destinés à l’hébergement obligatoire des directeurs, présents sur site en permanence. Les travaux réalisés sont décrits comme des rénovations de base après une longue période sans entretien, et non comme des projets somptuaires.
Un climat conflictuel persistant
Derrière cette polémique, c’est toute la question des priorités budgétaires qui ressurgit. Alors que la psychiatrie publique est fragilisée par des restrictions financières, les critiques syndicales s’opposent aux ambitions patrimoniales affichées par la direction. L’avenir dira si Montperrin investira d’abord dans son image ou dans ses services de soin.
La cérémonie, elle, n’a toujours pas trouvé de nouvelle date.
La cérémonie, elle, n’a toujours pas trouvé de nouvelle date.