Trente faits en moins d’un mois
DR/ Photo d'illustration
Le prévenu, Khalil C., sans domicile fixe et en situation irrégulière, agissait avec deux complices déjà jugés. Ensemble, ils se seraient livrés à une véritable « razzia », selon les mots du procureur, ciblant principalement des capots et pare-chocs de véhicules. Les faits ont été relevés dans de nombreuses communes du pays d’Aix, mais aussi à Sénas, La Fare-les-Oliviers et jusqu’à Manosque.
Au total, trente vols ont été retenus contre le trentenaire. Ses complices, poursuivis en comparution immédiate deux mois plus tôt, l’avaient désigné comme organisateur du trafic. Interpellé tardivement, Khalil C. avait été arrêté le 23 octobre 2025 à Berre-l’Étang, à bord d’un Renault Scénic signalé à plusieurs reprises près des lieux des effractions. Son téléphone portable avait également borné de façon répétée dans les mêmes zones.
À l’audience, le prévenu a contesté tout rôle de « chef de bande », affirmant avoir été manipulé. Il a reconnu seulement une partie des faits :
Au total, trente vols ont été retenus contre le trentenaire. Ses complices, poursuivis en comparution immédiate deux mois plus tôt, l’avaient désigné comme organisateur du trafic. Interpellé tardivement, Khalil C. avait été arrêté le 23 octobre 2025 à Berre-l’Étang, à bord d’un Renault Scénic signalé à plusieurs reprises près des lieux des effractions. Son téléphone portable avait également borné de façon répétée dans les mêmes zones.
À l’audience, le prévenu a contesté tout rôle de « chef de bande », affirmant avoir été manipulé. Il a reconnu seulement une partie des faits :
« On m’a prêté ce téléphone pour faire des missions », a-t-il expliqué depuis le box.
Un réquisitoire sévère
Le ministère public a dénoncé de « véritables pillages en règle » et requis trois ans de prison avec maintien en détention, estimant que le prévenu ne se serait « jamais arrêté » sans intervention des forces de l’ordre.
En défense, Me Jean Baduel a dénoncé une « disproportion manifeste », rappelant que les deux complices ont écopé de huit mois de prison ferme chacun : « Rien ne démontre qu’il serait la tête du réseau. Il n’affiche aucun train de vie suspect et possède un casier judiciaire vierge. »
En défense, Me Jean Baduel a dénoncé une « disproportion manifeste », rappelant que les deux complices ont écopé de huit mois de prison ferme chacun : « Rien ne démontre qu’il serait la tête du réseau. Il n’affiche aucun train de vie suspect et possède un casier judiciaire vierge. »
18 mois ferme
Le tribunal a finalement condamné Khalil C. à 18 mois de prison avec maintien en détention. L’examen des intérêts civils, c’est-à-dire les demandes d’indemnisation des victimes a été renvoyé à une audience ultérieure.