Une liste bigarrée mais stratégique
L’ancien conseiller régional UDF, longtemps membre de la majorité de Jean-Claude Gaudin à Marseille, a depuis viré vers l’extrême droite, devenant une figure atypique du paysage local. Désigné candidat du RN en juin dernier, soutenu par l’UDR d’Éric Ciotti, il a désormais constitué le socle de sa liste pour les municipales de 2026.
Autour de Geiger, on retrouve Nathalie Chevillard, ex-candidate RN en 2020 (en n°2), et Jean-Pierre Rayne, ancien bâtonnier d’Aix et suppléant du député UDR Gérault Verny (en n°3). Mais la véritable surprise réside dans l’ouverture assumée à d’autres familles politiques : Reconquête d’Éric Zemmour, via Nathanael Zimbler, ou encore le microparti Identité-libertés de Marion Maréchal, représenté par Salomé Benyamin.
« Ils viennent à titre personnel », insiste Geiger, soucieux de ne pas donner l’image d’une négociation officielle entre appareils rivaux. Reste que ce mélange, inédit à Aix, traduit une volonté claire : rassembler toutes les sensibilités de la droite dure, des ciottistes aux zemmouristes, sous une même bannière.
Autour de Geiger, on retrouve Nathalie Chevillard, ex-candidate RN en 2020 (en n°2), et Jean-Pierre Rayne, ancien bâtonnier d’Aix et suppléant du député UDR Gérault Verny (en n°3). Mais la véritable surprise réside dans l’ouverture assumée à d’autres familles politiques : Reconquête d’Éric Zemmour, via Nathanael Zimbler, ou encore le microparti Identité-libertés de Marion Maréchal, représenté par Salomé Benyamin.
« Ils viennent à titre personnel », insiste Geiger, soucieux de ne pas donner l’image d’une négociation officielle entre appareils rivaux. Reste que ce mélange, inédit à Aix, traduit une volonté claire : rassembler toutes les sensibilités de la droite dure, des ciottistes aux zemmouristes, sous une même bannière.
Une candidature de rupture… mais aussi de continuité
Geiger n’a rien d’un novice : trois décennies d’expérience politique et une fine connaissance du terrain font de lui un profil rassurant pour une partie de l’électorat de droite. Le député Verny, sans être candidat, ne cache pas son soutien : « C’est un excellent candidat, il cristallise l’union des droites », affirme-t-il.
Pour autant, le défi est de taille. Face à lui, Sophie Joissains, héritière d’une dynastie locale solidement implantée, fait figure d’adversaire redoutable. Le duel qui s’annonce pourrait bien se résumer à une confrontation entre la tradition Joissains et une tentative d’alternative par la droite radicalisée.
Pour autant, le défi est de taille. Face à lui, Sophie Joissains, héritière d’une dynastie locale solidement implantée, fait figure d’adversaire redoutable. Le duel qui s’annonce pourrait bien se résumer à une confrontation entre la tradition Joissains et une tentative d’alternative par la droite radicalisée.
Les enjeux politiques : au-delà d’Aix
Un laboratoire de l’union des droites : Si la liste Geiger parvient à tenir ensemble RN, UDR, Reconquête et proches de Marion Maréchal, elle offrira un précédent utile pour les scrutins nationaux. Un test pour Marine Le Pen : La capacité du RN à séduire au-delà de son socle traditionnel est mise à l’épreuve dans une ville historiquement marquée par la droite modérée. Une possible brèche dans le système Joissains : L’usure du pouvoir local pourrait profiter à Geiger, à condition d’éviter l’éparpillement des candidatures de droite.
Aix, un champ de bataille politique
La campagne qui s’ouvre à Aix dépasse le cadre municipal. Elle met en scène une recomposition politique qui se joue aussi à Paris : la question de savoir si l’union des droites peut exister en pratique. En ce sens, la liste Geiger est moins un simple ticket électoral qu’un pari stratégique.