DR/Photo d'illustration
Depuis la mi-octobre, plusieurs dizaines d’habitants du Jas de Bouffan, à Aix-en-Provence, vivent sans chauffage dans leurs logements gérés par le bailleur social Famille et Provence. Dans les immeubles du secteur Charloun-Rieu, les résidents décrivent une situation de plus en plus difficile, marquée par le froid, les infiltrations d’eau et le manque d’entretien des parties communes.
La panne de la chaudière collective, survenue peu après la date de mise en route habituelle du chauffage, aurait plongé plusieurs bâtiments dans le froid. Certains locataires ont découvert des fuites importantes dans les conduites, causant des dégâts dans les appartements. Malgré les signalements, les réparations tardent à être réalisées et les locataires affirment ne pas avoir été informés clairement de la nature du problème ni du calendrier d’intervention.
Au-delà du chauffage, les habitants dénoncent un ensemble de dysfonctionnements. L’entretien des parties communes serait devenu irrégulier, avec des couloirs rarement nettoyés et des déchets encombrants laissés plusieurs jours devant les immeubles. Dans certains bâtiments, les traces d’humidité s’étendent au plafond et les revêtements se dégradent. Plusieurs résidents disent avoir pris eux-mêmes le relais pour nettoyer leur palier ou signaler les problèmes auprès du bailleur, sans retour concret.
Les difficultés financières s’ajoutent à la colère. La fin du bouclier tarifaire sur le gaz et la hausse des taxes d’État ont entraîné une augmentation importante des charges, parfois de plus de 80 % selon les relevés reçus par les locataires. Beaucoup disent avoir du mal à comprendre ces montants, d’autant plus qu’ils constatent une baisse de la qualité des services rendus. Certains ménages ont demandé des échéanciers de paiement pour faire face à cette hausse soudaine.
Le malaise est d’autant plus fort que de nombreux habitants du Jas de Bouffan appartiennent à des foyers modestes ou âgés, pour qui le chauffage collectif représente un service essentiel. Dans les appartements, la température intérieure dépasse à peine les 16 degrés, une situation qui inquiète particulièrement les personnes fragiles.
Interrogé sur ces difficultés, le bailleur Famille et Provence reconnaît avoir rencontré un incident technique lors de la remise en service du chauffage collectif entre le 27 et le 29 octobre. Selon ses services, la réparation a été effectuée le 30 octobre et le système remis en marche. Une intervention supplémentaire serait toutefois nécessaire sur un radiateur défectueux, prévue dans les prochains jours. Le bailleur rappelle également que l’augmentation des charges résulte en grande partie de la hausse des coûts de l’énergie et des taxes nationales, et indique ne pas avoir reçu de signalement spécifique concernant le nettoyage des immeubles, tout en annonçant des vérifications sur le secteur.
Sur le terrain, les habitants, eux, attendent des réponses concrètes. Alors que le froid s’installe, beaucoup craignent de passer un hiver glacial dans leurs logements du Jas de Bouffan. Pour eux, la panne de chaudière symbolise un problème plus large : celui d’une gestion qui ne répond plus à la réalité quotidienne des locataires.
La panne de la chaudière collective, survenue peu après la date de mise en route habituelle du chauffage, aurait plongé plusieurs bâtiments dans le froid. Certains locataires ont découvert des fuites importantes dans les conduites, causant des dégâts dans les appartements. Malgré les signalements, les réparations tardent à être réalisées et les locataires affirment ne pas avoir été informés clairement de la nature du problème ni du calendrier d’intervention.
Au-delà du chauffage, les habitants dénoncent un ensemble de dysfonctionnements. L’entretien des parties communes serait devenu irrégulier, avec des couloirs rarement nettoyés et des déchets encombrants laissés plusieurs jours devant les immeubles. Dans certains bâtiments, les traces d’humidité s’étendent au plafond et les revêtements se dégradent. Plusieurs résidents disent avoir pris eux-mêmes le relais pour nettoyer leur palier ou signaler les problèmes auprès du bailleur, sans retour concret.
Les difficultés financières s’ajoutent à la colère. La fin du bouclier tarifaire sur le gaz et la hausse des taxes d’État ont entraîné une augmentation importante des charges, parfois de plus de 80 % selon les relevés reçus par les locataires. Beaucoup disent avoir du mal à comprendre ces montants, d’autant plus qu’ils constatent une baisse de la qualité des services rendus. Certains ménages ont demandé des échéanciers de paiement pour faire face à cette hausse soudaine.
Le malaise est d’autant plus fort que de nombreux habitants du Jas de Bouffan appartiennent à des foyers modestes ou âgés, pour qui le chauffage collectif représente un service essentiel. Dans les appartements, la température intérieure dépasse à peine les 16 degrés, une situation qui inquiète particulièrement les personnes fragiles.
Interrogé sur ces difficultés, le bailleur Famille et Provence reconnaît avoir rencontré un incident technique lors de la remise en service du chauffage collectif entre le 27 et le 29 octobre. Selon ses services, la réparation a été effectuée le 30 octobre et le système remis en marche. Une intervention supplémentaire serait toutefois nécessaire sur un radiateur défectueux, prévue dans les prochains jours. Le bailleur rappelle également que l’augmentation des charges résulte en grande partie de la hausse des coûts de l’énergie et des taxes nationales, et indique ne pas avoir reçu de signalement spécifique concernant le nettoyage des immeubles, tout en annonçant des vérifications sur le secteur.
Sur le terrain, les habitants, eux, attendent des réponses concrètes. Alors que le froid s’installe, beaucoup craignent de passer un hiver glacial dans leurs logements du Jas de Bouffan. Pour eux, la panne de chaudière symbolise un problème plus large : celui d’une gestion qui ne répond plus à la réalité quotidienne des locataires.