Mercredi 2 juillet, la présidente de la Métropole Martine Vassal et le ministre de l'Aménagement du territoire François Rebsamen ont officiellement acté la création d’un Bus à haut niveau de service (BHNS), prévu pour 2030 au plus tard.
Une annonce qui marque un tournant pour ce projet de transport en site propre très attendu, notamment par les entreprises et salariés du PAAP (Pôle d'activité Aix-en-Provence), régulièrement englués dans les embouteillages sur la RD9.
« La Métropole accélère », a résumé Martine Vassal, insistant sur la volonté de prioriser ce chantier dans le cadre du Groupement d’intérêt public (GIP) dédié au plan Marseille en grand.
Un projet soutenu par l'État
Inscrit parmi les 16 projets « transports » du GIP, le BHNS bénéficiera d’un soutien financier de l'État, a confirmé François Rebsamen, sans toutefois avancer de chiffre précis. Le coût total du chantier est estimé à près de 100 millions d’euros.
Une annonce qui marque un tournant pour ce projet de transport en site propre très attendu, notamment par les entreprises et salariés du PAAP (Pôle d'activité Aix-en-Provence), régulièrement englués dans les embouteillages sur la RD9.
« La Métropole accélère », a résumé Martine Vassal, insistant sur la volonté de prioriser ce chantier dans le cadre du Groupement d’intérêt public (GIP) dédié au plan Marseille en grand.
Un projet soutenu par l'État
Inscrit parmi les 16 projets « transports » du GIP, le BHNS bénéficiera d’un soutien financier de l'État, a confirmé François Rebsamen, sans toutefois avancer de chiffre précis. Le coût total du chantier est estimé à près de 100 millions d’euros.
« Les chefs d’entreprise du pôle des Milles ont été très insistants, et leur contribution via la taxe transport, qui représente environ 170 millions d’euros par an, justifie pleinement l’urgence d’un désengorgement », a souligné la maire d’Aix, Sophie Joissains, également présente à la réunion en préfecture.
Études en cours, travaux à l’horizon
Les études de faisabilité, déjà engagées avec les entreprises locales, devraient être restituées d’ici la fin de l’année. S’ensuivra un vote en conseil métropolitain pour lancer le concours de maîtrise d’œuvre, première étape vers les travaux concrets.
Une solution qui ne fait pas l’unanimité
Mais le projet ne convainc pas tout le monde. Présent lors de la réunion, Nicolas Hué, représentant régional de la FNAUT (Fédération nationale des usagers des transports), juge l’initiative insuffisante.
« Le BHNS manque d’ambition. Ce qu’il faut, c’est relancer le rail, notamment via un tram-train, plus efficace et capable de transporter davantage de voyageurs. »
En toile de fond, une voie ferrée désaffectée longe d’ailleurs les deux tracés proposés par la Métropole. Mais aucun des acteurs institutionnels ne semble prêt à la réactiver, au grand dam des partisans du ferroviaire.
« Le BHNS manque d’ambition. Ce qu’il faut, c’est relancer le rail, notamment via un tram-train, plus efficace et capable de transporter davantage de voyageurs. »
En toile de fond, une voie ferrée désaffectée longe d’ailleurs les deux tracés proposés par la Métropole. Mais aucun des acteurs institutionnels ne semble prêt à la réactiver, au grand dam des partisans du ferroviaire.