Course à pied - 24h d’Albi : encore un exploit pour l’Aixois Cyril Depoyant !


Rédigé par Grégoire Sévrin le Samedi 1 Novembre 2025 à 17:41 - 0 Commentaires

Le coureur d’Aix Athlé Provence s’est une nouvelle fois illustré sur la scène mondiale. Lors des championnats du monde de 24 heures, disputés le 18 octobre dernier à Albi (Tarn), l’Aixois Cyril Depoyant a repoussé les limites de l’endurance en parcourant plus de 240 kilomètres en une journée, décrochant au passage un nouveau record régional et une place dans le top 50 mondial.


Cyril Depoyant - Photo DR/Aix Athlé Provence
Ils étaient 366 athlètes venus du monde entier pour affronter ce défi hors norme organisé par l’IAU (International Association of Ultrarunners).

Parmi eux, 25 coureurs sélectionnés pour représenter leur pays, dont l’infatigable Cyril Depoyant, déjà auteur d’une performance remarquable en avril dernier : 238 km en 24h à Tullins (Isère) et une 3ᵉ place au général, synonyme de record de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Six mois plus tard, l’Aixois a de nouveau répondu présent. Sur une boucle d’environ 1,5 km à répéter inlassablement, il boucle 160 tours d’un circuit exigeant.

« C’est un truc de fou… Je suis passé par tellement d’états ! Le physique était prêt, mais sur ce genre d’épreuve, c’est la tête qui fait la différence. Je dirais 60 % mental, 40 % physique », confie-t-il.


L’expérience parle : les ravitaillements, les moments de doute, la fatigue mentale… et surtout la force du collectif.

« Vers la 18ᵉ heure, j’ai eu un gros passage à vide. On se demande ce qu’on vient chercher… Heureusement, à chaque passage, il y avait le soutien et l’énergie des copains. C’est ce qui m’a permis de repartir et d’atteindre mes objectifs. »


Des objectifs brillamment remplis : 242,9 km au compteur, nouveau record PACA, 3ᵉ place scratch de la course “open”, 1er en catégorie M2, et une 6ᵉ place mondiale M2.

« Sur les derniers kilomètres, j’étais encore à plus de 11 km/h », sourit-il.


Après un tel exploit, difficile de redescendre.

« Atteindre ce double objectif occupait tout mon esprit. Je me suis vidé physiquement et mentalement. Aujourd’hui, je ne sais plus trop où donner le meilleur de moi-même… »

 

Mais le compétiteur n’a pas dit son dernier mot. Déjà, il pense à de nouveaux défis : « Je retenterais bien un 100 bornes. C’est un effort qui me correspond bien. Et pourquoi pas le marathon de Barcelone, en mars prochain ? Ce serait une belle étape. »


Toujours animé par la passion et la quête du dépassement, Cyril Depoyant prouve une fois de plus qu’à Aix, la ténacité a de belles jambes.


Dans la même rubrique :