« L’humilité »… mais des tacles bien sentis
Hervé Granier
Un premier rendez-vous très politique, marqué par des piques appuyées envers son principal adversaire à gauche, Jean-Marc La Piana.
Installé au 27 cours Forbin, à deux pas de l’hôtel de ville, le local de campagne a été dévoilé en présence d’élus et d’amis politiques, dont Michel Amiel, maire (SE) des Pennes-Mirabeau, venu afficher son « soutien fidèle », accompagné de son épouse et adjointe, Agnès Amiel, également binôme d’Hervé Granier au conseil départemental.
Dans son discours, le maire-candidat a placé sa démarche sous « le signe de l’humilité », une valeur qu’il juge avoir manqué à ses adversaires en 2020. Il a ironisé sur les certitudes de l’époque, visant clairement la liste de gauche menée aujourd’hui par Jean-Marc La Piana :
Installé au 27 cours Forbin, à deux pas de l’hôtel de ville, le local de campagne a été dévoilé en présence d’élus et d’amis politiques, dont Michel Amiel, maire (SE) des Pennes-Mirabeau, venu afficher son « soutien fidèle », accompagné de son épouse et adjointe, Agnès Amiel, également binôme d’Hervé Granier au conseil départemental.
Dans son discours, le maire-candidat a placé sa démarche sous « le signe de l’humilité », une valeur qu’il juge avoir manqué à ses adversaires en 2020. Il a ironisé sur les certitudes de l’époque, visant clairement la liste de gauche menée aujourd’hui par Jean-Marc La Piana :
« Certains annonçaient déjà leur victoire au premier tour… manqué ! D’autres avaient commandé l’orchestre pour le second tour… manqué ! »
En 2020, Hervé Granier avait réussi l’exploit de ravir la mairie après sept mandats de Roger Meï (PCF), face à une gauche alors divisée.
Bilan et proximité au cœur de sa candidature
Revendiquant un mandat tourné vers « la transformation de la commune » et « l’amélioration du cadre de vie », Hervé Granier assure recevoir « de nombreuses marques de soutien depuis le début de la campagne ».
Comme en 2020, il se présente sans étiquette, tout en restant membre des Républicains. Et mise fortement sur son ancrage local :
Comme en 2020, il se présente sans étiquette, tout en restant membre des Républicains. Et mise fortement sur son ancrage local :
« Je suis comme vous parce que j’habite ici. Je ne suis pas un parachuté. Je suis tous les jours sur le terrain, les dimanches sur le marché, dans les commerces, en famille dans notre belle ville. Je mènerai cette campagne comme j’ai mené ce mandat : au plus proche de vous. »
Un comité de soutien déjà en place
L’ouverture de la permanence marque également le lancement du comité de soutien, présidé par Vincent Randazzo, 69 ans, ancien salarié de la centrale thermique, mineur de fond et exploitant agricole. Pour lui, la continuité s’impose :
« On ne change pas une ville en un seul mandat. Il faut agir sur le long terme pour les générations futures. »
Hervé Granier reconnaît néanmoins que tout n’a pas été parfait : « Il n’y a que celui qui ne fait rien à qui il n’arrive rien. »
Une campagne annoncée comme offensive
Avant de conclure, le maire a adressé un dernier tacle, ciblant particulièrement Jean-Marc La Piana et ses alliances :
« Jamais je ne fusionnerai ni ne m’allierai avec qui que ce soit. Je ne conçois pas la politique par des alliances avec d’anciens ou futurs adversaires. Amis, fâchés, amis, fâchés… On ne sait plus ! La Piana s’est trouvé de nouveaux amis : La France insoumise, ceux qui détestent notre police. Mais j’en reparlerai… »
Un ton offensif pour un lancement de campagne qui s’annonce sous haute tension à Gardanne, où trois listes Hervé Granier (LR), Jean-Marc La Piana (DVG) et Bruno Priouret (RN) se disputeront la mairie en 2026.