Hommage : A nos Héros du Quotidien !


Rédigé par Ghislain Robert le Vendredi 8 Aout 2025 à 16:54 - 0 Commentaires

L’été, on croit que tout s’arrête. Les bureaux se vident, les agendas se relâchent, la vie semble prendre des couleurs plus douces. On se dit que c’est le moment de décrocher, de se laisser porter par le soleil et le vent.


Mais pendant que nous savourons cette liberté, il y a des femmes et des hommes qui, eux, ne connaissent pas de trêve.

Ils sont pompiers, prêts à foncer dans les flammes quand tout le monde fuit, à entrer dans une maison qui s’effondre pour sauver une vie.
 
Ils sont bénévoles du CCFF, sur les routes et dans les sentiers, à guetter les départs de feu avant qu’ils ne deviennent tragédie.

Ils sont policiers, gendarmes, policiers municipaux, sur le terrain jour et nuit, pour empêcher que notre insouciance ne se transforme en drame.
 
Ils sont gardes forestiers, veillant sur des hectares de nature que l’on admire, mais que d’autres pillent ou détruisent.

Ils sont maîtres-nageurs, l’œil rivé sur l’eau, prêts à plonger en une fraction de seconde pour ramener un enfant, un ami, un inconnu à la vie.

Ils sont infirmières et médecins, sur le front des urgences estivales, épuisés mais debout, parce que chaque seconde compte.

Et tous, sans exception, partagent un point commun : ils risquent leur vie pour protéger la nôtre.

Pour un salaire qui, bien souvent, ne reflète ni leur courage, ni leurs compétences, ni les sacrifices consentis.

Ils travaillent les week-ends, les nuits, les jours fériés. Ils passent des anniversaires, des mariages, des fêtes de famille à l’autre bout du département, sous la sirène ou au chevet d’un patient. Ils voient la douleur, la peur, la mort et se relèvent chaque jour pour recommencer.

Sans eux, notre été ne serait pas synonyme de tranquillité. Sans eux, nos plages seraient plus dangereuses, nos forêts plus vulnérables, nos routes plus risquées.

Ils sont les héros invisibles, ceux qu’on croise parfois sans les voir, qu’on juge trop vite, qu’on oublie dès que la crise est passée.

Cet été, souvenons-nous que la sérénité dans laquelle nous vivons nos vacances à un prix. Et que ce prix, ce ne sont pas nous qui le payons. Ce sont eux.

Alors, rendons-leur ce qui leur est dû : NOTRE RESPECT, notre reconnaissance et, plus que tout, la certitude que leur engagement n’est pas vain.

Parce qu’un pays qui oublie ses héros finit toujours par le regretter.


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