Une proposition qui prend racine dans l’émotion… et l’action
Le 1er juillet, dans une réunion confidentielle mais chargée d’émotion, la famille de Nicolas Haddad, des membres du Rugby Saint-Maximin et cinq conseillers municipaux ont présenté un projet profondément symbolique : donner le nom de Nicolas Haddad à l’actuel stade de Rugby.
Cette demande, soutenue par l’association "Merci Nico", vise à perpétuer la mémoire d’un jeune homme très apprécié à Saint-Maximin, dont l’engagement dans le rugby et dans la vie locale reste dans tous les esprits.
Elle s’accompagne d’un objectif concret : lancer une levée de fonds pour engager des travaux de rénovation du stade, notamment en matière de sécurité et de mise aux normes.
Cette demande, soutenue par l’association "Merci Nico", vise à perpétuer la mémoire d’un jeune homme très apprécié à Saint-Maximin, dont l’engagement dans le rugby et dans la vie locale reste dans tous les esprits.
Elle s’accompagne d’un objectif concret : lancer une levée de fonds pour engager des travaux de rénovation du stade, notamment en matière de sécurité et de mise aux normes.
Le poids de l’histoire locale
Aujourd’hui, ce stade porte le nom de Raoul Chavignot, un nom que beaucoup de Saint-Maximinois associent à un geste généreux : au début des années 1980, ce dernier avait fait don à la commune d’un terrain de 4 500 m². Son unique souhait était que cette parcelle bénéficie aux jeunes de la ville.
En 1985, la municipalité avait donc choisi de donner son nom au stade. Ce choix, devenu une référence pour plusieurs générations, n’a pas été oublié. C’est pourquoi la mairie,
Alain Decanis, a proposé une solution équilibrée : L’actuel stade municipal de Rugby deviendrait le stade Nicolas Haddad. L’aire de loisirs voisine serait officiellement baptisée Raoul Chavignot. En 1985, la municipalité avait donc choisi de donner son nom au stade. Ce choix, devenu une référence pour plusieurs générations, n’a pas été oublié. C’est pourquoi la mairie,
Un compromis respectueux, qui permet d’honorer deux figures locales à la fois.
Un vote prévu en conseil municipal
Le maire de Saint-Maximin a annoncé qu’il soumettrait cette proposition à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.
Il a d’ores et déjà obtenu l’accord des descendants de Raoul Chavignot, Mireille Sanna, ses fils, ainsi que Frédéric Rebuffat, son père Serge et sa tante Christiane. Leur soutien unanime a été salué.
Si la délibération est adoptée, les deux nouveaux noms seront inaugurés officiellement en septembre.
Il a d’ores et déjà obtenu l’accord des descendants de Raoul Chavignot, Mireille Sanna, ses fils, ainsi que Frédéric Rebuffat, son père Serge et sa tante Christiane. Leur soutien unanime a été salué.
Si la délibération est adoptée, les deux nouveaux noms seront inaugurés officiellement en septembre.
Une mémoire partagée
Ce projet, né d’un drame mais porté avec douceur et concertation, raconte quelque chose de profond : la manière dont une commune peut faire cohabiter les souvenirs et bâtir sur des liens intergénérationnels. En donnant à voir deux noms pour deux lieux voisins, la mairie fait le pari d’une mémoire inclusive et apaisée.
À Saint-Maximin, Raoul Chavignot continuera de veiller sur les jeux des enfants, tandis que Nicolas Haddad inspirera les futures générations de sportifs.
À Saint-Maximin, Raoul Chavignot continuera de veiller sur les jeux des enfants, tandis que Nicolas Haddad inspirera les futures générations de sportifs.