Une entreprise emblématique sauvée et modernisée
Lewis Industrie, dont les ateliers produisent des pièces de haute précision pour les secteurs de l’automobile, de la santé, de l’énergie, du bâtiment, du médical et des transports, voit ainsi son avenir sécurisé.
Pour Gérault Verny, président du groupe MAJI et député (UDR/RN) de la 14ᵉ circonscription des Bouches du Rhône, cette reprise illustre « la capacité de l’industrie locale à rester une source d’emplois, de savoir-faire et d’innovation ».
Dans un contexte de désindustrialisation partielle et de tension sur les filières techniques, cette acquisition apparaît comme une réponse concrète aux défis de la réindustrialisation française.
Pour Gérault Verny, président du groupe MAJI et député (UDR/RN) de la 14ᵉ circonscription des Bouches du Rhône, cette reprise illustre « la capacité de l’industrie locale à rester une source d’emplois, de savoir-faire et d’innovation ».
« Ce site représente un enjeu stratégique majeur pour renforcer notre compétitivité sur le long terme », souligne-t-il.
Dans un contexte de désindustrialisation partielle et de tension sur les filières techniques, cette acquisition apparaît comme une réponse concrète aux défis de la réindustrialisation française.
Un projet de synergie industrielle à l’échelle nationale
La reprise s’inscrit dans une stratégie de diversification du groupe MAJI, qui compte désormais cinq sites industriels en France et près de 300 collaborateurs. Les compétences de Lewis tôlerie fine, découpe laser, pliage et intégration électronique viendront enrichir les savoir-faire déjà maîtrisés au sein des autres filiales du groupe : Mont Blanc Composite, Cartol, Comitech et Colorplast.
Cette complémentarité permettra à MAJI de proposer des solutions industrielles complètes, depuis la transformation des matériaux jusqu’à la finition et l’assemblage final. L’objectif est clair : gagner en autonomie industrielle, réduire la dépendance vis-à-vis des sous-traitants étrangers et renforcer les chaînes d’approvisionnement régionales.
Cette complémentarité permettra à MAJI de proposer des solutions industrielles complètes, depuis la transformation des matériaux jusqu’à la finition et l’assemblage final. L’objectif est clair : gagner en autonomie industrielle, réduire la dépendance vis-à-vis des sous-traitants étrangers et renforcer les chaînes d’approvisionnement régionales.
Un symbole de relance et d’ancrage territorial
Au-delà de la dimension économique, le maintien de Lewis Industrie à Nemours représente un signal fort pour le tissu industriel local. Le site continuera d’offrir des emplois qualifiés dans un bassin d’activité où les opportunités industrielles se raréfient.
Pour MAJI, cette reprise incarne une philosophie : celle d’un capitalisme industriel enraciné, misant sur le savoir-faire français et la durabilité plutôt que sur la délocalisation.
Pour MAJI, cette reprise incarne une philosophie : celle d’un capitalisme industriel enraciné, misant sur le savoir-faire français et la durabilité plutôt que sur la délocalisation.
« Sauver Lewis, c’est sauver un pan de la mémoire industrielle française », résume un cadre du groupe.
Fondé en 2009, MAJI s’impose progressivement comme un acteur clé de la réindustrialisation hexagonale, alliant innovation technologique, ancrage territorial et engagement politique assumé par son dirigeant-député, Gérault Verny.