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Cette décision fait suite à des faits de sévices et actes de cruauté constatés en mars 2024 : dix-sept chiens et six chats avaient été retrouvés dans des conditions insalubres, enfermés dans des enclos de fortune faits de palettes et de tôle, exposés au soleil, sans soins ni nourriture suffisante. L’affaire avait suscité l’indignation, notamment après la découverte de l’incinération d’un chien dans un baril, dégageant une odeur insoutenable.
Alertées dès janvier 2023 par l’association Le Monde de Tina, les autorités avaient fini par intervenir. Le préfet du Var avait ordonné la fermeture du refuge et le placement des animaux survivants à la SPA.
Absente à l’audience de juillet comme au délibéré, la prévenue devra verser 4.500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et 74.585 euros de frais de garde à la SPA. Le tribunal a en outre ordonné l’exécution provisoire de ces condamnations.
En revanche, la demande de reconnaissance d’un "préjudice animalier" formulée par l’association Le Monde de Tina n’a pas été retenue.
Alertées dès janvier 2023 par l’association Le Monde de Tina, les autorités avaient fini par intervenir. Le préfet du Var avait ordonné la fermeture du refuge et le placement des animaux survivants à la SPA.
Absente à l’audience de juillet comme au délibéré, la prévenue devra verser 4.500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et 74.585 euros de frais de garde à la SPA. Le tribunal a en outre ordonné l’exécution provisoire de ces condamnations.
En revanche, la demande de reconnaissance d’un "préjudice animalier" formulée par l’association Le Monde de Tina n’a pas été retenue.
Pour Me Lionel Ferlaud, avocat de la SPA, l’affaire illustre une dérive financière derrière certains trafics : « 500.000 vols de chiens sont commis chaque année en France. Ces réseaux ont besoin de structures comme celle-ci pour stocker les animaux. »
Sakina H., qui avait un temps espéré récupérer ses animaux sur un nouveau terrain, n’a jamais rempli les conditions exigées par les autorités. Son absence lors du procès symbolise, pour beaucoup, son refus d’assumer la gravité des faits.