Dans une interview accordée à La Provence, l’ancienne figure montante de La République En Marche et Renaissance, a expliqué son choix après une longue réflexion.
Arrivée en politique en 2017, Anne-Laurence Petel avait été élue députée sous l'étiquette LREM avant de se lancer dans la bataille municipale en 2020. Malgré une défaite face à Maryse Joissains, elle conserve son siège à l’Assemblée nationale, mais perd celui-ci lors des législatives de 2022 après une élection marquée par de vives critiques concernant sa position dans la triangulaire et son maintien au profit du candidat UDR/RN, Gérault Verny. Ces événements ont précipité son questionnement sur son avenir et sa chute politique .
À 55 ans, elle justifie sa décision par un besoin de changement et l’envie de se tourner vers un nouveau défi professionnel. "La politique n’a jamais été l’alpha et l’oméga de ma vie", déclare-t-elle, soulignant son engagement pour un renouvellement de la classe politique, mais aussi pour l'instauration de limites dans les mandats.
Concernant les municipales, elle explique qu'elle ne voit pas de voie réaliste vers la victoire face à une situation politique locale complexe, marquée par des alliances difficiles à mener, notamment avec des partis de droite comme l’UDI, et un RN capable d’influencer l’élection. Elle refuse ainsi de se présenter dans une élection qu’elle estime impossible à gagner.
Malgré cette pause, Anne-Laurence Petel précise qu’elle ne renonce pas définitivement à la politique, soulignant qu’elle pourrait revenir à un moment donné. Elle envisage de consacrer les années à venir à d'autres projets, notamment dans le domaine du droit et du management public.
En attendant, elle compte poursuivre son engagement à la mairie d’Aix, où elle continue de critiquer la gestion de la ville par Sophie Joissains, notamment en matière de sécurité et d’urbanisme.
Elle conclut en affirmant que son retrait ne rendra pas l’élection plus facile pour la maire sortante, qui, selon elle, n’a jamais mené de campagne électorale véritable.
Arrivée en politique en 2017, Anne-Laurence Petel avait été élue députée sous l'étiquette LREM avant de se lancer dans la bataille municipale en 2020. Malgré une défaite face à Maryse Joissains, elle conserve son siège à l’Assemblée nationale, mais perd celui-ci lors des législatives de 2022 après une élection marquée par de vives critiques concernant sa position dans la triangulaire et son maintien au profit du candidat UDR/RN, Gérault Verny. Ces événements ont précipité son questionnement sur son avenir et sa chute politique .
À 55 ans, elle justifie sa décision par un besoin de changement et l’envie de se tourner vers un nouveau défi professionnel. "La politique n’a jamais été l’alpha et l’oméga de ma vie", déclare-t-elle, soulignant son engagement pour un renouvellement de la classe politique, mais aussi pour l'instauration de limites dans les mandats.
Concernant les municipales, elle explique qu'elle ne voit pas de voie réaliste vers la victoire face à une situation politique locale complexe, marquée par des alliances difficiles à mener, notamment avec des partis de droite comme l’UDI, et un RN capable d’influencer l’élection. Elle refuse ainsi de se présenter dans une élection qu’elle estime impossible à gagner.
Malgré cette pause, Anne-Laurence Petel précise qu’elle ne renonce pas définitivement à la politique, soulignant qu’elle pourrait revenir à un moment donné. Elle envisage de consacrer les années à venir à d'autres projets, notamment dans le domaine du droit et du management public.
En attendant, elle compte poursuivre son engagement à la mairie d’Aix, où elle continue de critiquer la gestion de la ville par Sophie Joissains, notamment en matière de sécurité et d’urbanisme.
Elle conclut en affirmant que son retrait ne rendra pas l’élection plus facile pour la maire sortante, qui, selon elle, n’a jamais mené de campagne électorale véritable.
L’avis de la rédaction :
La décision d'Anne-Laurence Petel de se retirer des municipales de 2026 soulève des interrogations qui vont bien au-delà de la simple analyse politique. Si l’on comprend la volonté de se retirer après un parcours difficile et marqué par plusieurs échecs, il est difficile de ne pas voir dans ce choix une peur manifeste de l’échec encore une fois.
Après avoir perdu la mairie en 2020 et son siège de députée en 2024, sa décision semble surtout motivée par une analyse pragmatique de ses chances de victoire, qui apparaissent aujourd’hui quasi nulles. La politique, disait-elle, n’est pas une "carrière à vie", mais à quel prix cette pause ? Son retrait laisse un vide non seulement sur la scène politique locale mais aussi au sein de la mouvance Renaissance, qui peine à se reconstruire après les divisions internes et les départs.
En renonçant à la mairie, Petel semble se résoudre à un constat amer : celui qu'aucune coalition ne pourra lui offrir une véritable victoire. L’argument de la situation politique difficile à Aix, où les alliances entre partis de droite, centre et extrême droite semblent insurmontables, paraît davantage comme une excuse pour justifier une démission face à une compétition féroce. Si elle se retire, c’est peut-être plus par crainte de perdre encore, que par véritable choix stratégique.
Franchement, c’est une décision totalement incompréhensible sous bien des angles, à moins que ce soit juste la peur maladive de revivre un échec qui pousse à se mettre en retrait de la politique en attendant des jours meilleurs.
Après avoir perdu la mairie en 2020 et son siège de députée en 2024, sa décision semble surtout motivée par une analyse pragmatique de ses chances de victoire, qui apparaissent aujourd’hui quasi nulles. La politique, disait-elle, n’est pas une "carrière à vie", mais à quel prix cette pause ? Son retrait laisse un vide non seulement sur la scène politique locale mais aussi au sein de la mouvance Renaissance, qui peine à se reconstruire après les divisions internes et les départs.
En renonçant à la mairie, Petel semble se résoudre à un constat amer : celui qu'aucune coalition ne pourra lui offrir une véritable victoire. L’argument de la situation politique difficile à Aix, où les alliances entre partis de droite, centre et extrême droite semblent insurmontables, paraît davantage comme une excuse pour justifier une démission face à une compétition féroce. Si elle se retire, c’est peut-être plus par crainte de perdre encore, que par véritable choix stratégique.
Franchement, c’est une décision totalement incompréhensible sous bien des angles, à moins que ce soit juste la peur maladive de revivre un échec qui pousse à se mettre en retrait de la politique en attendant des jours meilleurs.