
Face à une quinzaine de militants réunis à Aix dans la permanence de Marc Pena, Olivier Faure a rappelé la ligne politique qu’il défend en vue du congrès de Nancy, prévu du 13 au 15 juin.
« Deux visions s’affrontent dans ce congrès. L’une, que je défends, repose sur une logique de partenariat entre les forces de gauche. L’autre, portée par Nicolas Mayer-Rossignol, prône un PS hégémonique. »
Il a également exprimé ses réserves sur la position intermédiaire incarnée par Boris Vallaud, dont la motion « Unir » peine, selon lui, à se démarquer clairement.
La Piana : un soutien affirmé, malgré l’étiquette « divers gauche »
Mais cette étape avait aussi un enjeu politique local : soutenir Jean-Marc La Piana dans sa volonté de construire une liste d’union avec les forces de gauche, malgré son absence de carte au PS.
« Il ne s’agit pas seulement d’étiquettes, mais de personnes capables d’incarner un projet commun. Jean-Marc La Piana est, ici, la bonne personne au bon endroit », a affirmé Faure, assumant pleinement ce choix d’ouverture.
Pena, "une évidence" à Aix-en-Provence
À Aix, le soutien de Faure à Marc Pena, candidat socialiste déclaré, est encore plus explicite. Le premier secrétaire le considère comme « une évidence » pour mener une liste d’union. Il appelle d’ailleurs les formations de gauche à dépasser leurs désaccords internes : « La question n’est pas de se compter, mais de savoir qui peut gagner cette ville.
Une allusion directe aux critiques de La France Insoumise, qui reproche à la majorité municipale actuelle, menée par Pena, de ne pas avoir tenu ses promesses en matière de démocratie participative. Marc Pena, pour sa part, insiste sur la sincérité nécessaire à toute démarche unitaire : « Une union forcée ou insincère n’est qu’un leurre.
Il donne jusqu’au début juin aux partis pour se positionner. Passé ce délai, les cartes seront jouées. « Dans toute négociation, seules les 15 dernières minutes comptent », sourit Olivier Faure. Verdict attendu le 31 mai, à 23h45