Un paysage fragmenté, mais fertile
La droite à Saint‑Maximin s’est longtemps présentée de manière éclatée. Lors du scrutin de 2020, pas moins de quatre listes d’inspiration de droite ou centre-droit étaient en lice, chacune portée par des ambitions personnelles ou des divergences stratégiques.
Ce morcellement avait ouvert un boulevard à la majorité actuelle, dirigée par Alain Decanis (divers gauche), élu au second tour avec une majorité confortable qu'il a perdue depuis.
Depuis, plusieurs figures locales issues des Républicains, de la droite indépendante, ou même proches de Reconquête ou du Rassemblement national, font entendre leurs voix sans toujours réussir à se coordonner.
Ce morcellement avait ouvert un boulevard à la majorité actuelle, dirigée par Alain Decanis (divers gauche), élu au second tour avec une majorité confortable qu'il a perdue depuis.
Depuis, plusieurs figures locales issues des Républicains, de la droite indépendante, ou même proches de Reconquête ou du Rassemblement national, font entendre leurs voix sans toujours réussir à se coordonner.
Fabrice Albert, catalyseur d’une union ?
Avec le lancement officiel de sa campagne début juillet, Fabrice Albert entend jouer un rôle charnière. Lui-même positionné sur une ligne "droite républicaine", il plaide pour une « union des énergies locales » au-delà des étiquettes.
Son discours se veut rassembleur, recentré sur les priorités de terrain : sécurité, dynamisme économique, maîtrise de l’urbanisation.
En privé, plusieurs élus ou anciens candidats disent « ne pas exclure une plateforme commune » si les lignes programmatiques s’alignent. Des contacts ont été établis entre Albert et certains anciens colistiers de listes concurrentes de 2020.
Fabrice Albert a déjà démarré des rencontres avec des figures locales de droite et surtout il veut aller à la rencontre des administrés en organisant des réunions quartier par quartier.
La question centrale pour un rassemblement réel se fera-t-elle avec ou sans le RN, affaire à suivre.
Son discours se veut rassembleur, recentré sur les priorités de terrain : sécurité, dynamisme économique, maîtrise de l’urbanisation.
En privé, plusieurs élus ou anciens candidats disent « ne pas exclure une plateforme commune » si les lignes programmatiques s’alignent. Des contacts ont été établis entre Albert et certains anciens colistiers de listes concurrentes de 2020.
Fabrice Albert a déjà démarré des rencontres avec des figures locales de droite et surtout il veut aller à la rencontre des administrés en organisant des réunions quartier par quartier.
La question centrale pour un rassemblement réel se fera-t-elle avec ou sans le RN, affaire à suivre.
Les enjeux d’un rassemblement
Unir les droites à Saint‑Maximin serait loin d’être anodin. Ce type d’accord porterait plusieurs enjeux majeurs :
Peser face à la majorité sortante, qui conserve une assise solide mais s’expose aux critiques sur la fiscalité, la sécurité ou les aménagements. Éviter l’éparpillement du vote de droite, qui en 2020 avait empêché tout passage au second tour pour plusieurs têtes de liste pourtant bien implantées. Créer une dynamique de projet, fondée sur une plateforme claire, en rupture avec le simple jeu des alliances de circonstance. Mais l’exercice reste périlleux : ego politiques, rancunes d’anciens scrutins et positionnements divergents (notamment entre droite modérée et droite radicale) peuvent freiner les ambitions d’union.
Le regard des habitants
Du côté des électeurs, l’idée d’un rassemblement suscite curiosité et prudence. Dans les quartiers périphériques comme au centre-ville, les discussions autour des municipales s’ouvrent lentement, mais les attentes sont claires : moins de querelles partisanes, plus d’action locale concrète.
Plusieurs habitantes rencontrées lors de la réunion de lancement de campagne de Fabrice Albert ont exprimé leur fatigue des « jeux de pouvoirs », tout en appelant à une « vraie alternative ».
Plusieurs habitantes rencontrées lors de la réunion de lancement de campagne de Fabrice Albert ont exprimé leur fatigue des « jeux de pouvoirs », tout en appelant à une « vraie alternative ».
Ce qu’il faut retenir
Un rassemblement des droites à Saint‑Maximin est à l’étude, notamment autour de Fabrice Albert. L’enjeu principal : présenter une alternative solide, crédible et unifiée face à la majorité actuelle. Si les discussions aboutissent, la configuration électorale de 2026 pourrait être très différente de celle de 2020.