Dans la nuit du 7 au 8 mai, Kenzy G., 20 ans, et Mehdi L., 26 ans, tous deux originaires de Montpellier, ont été surpris aux abords du centre pénitentiaire de Luynes alors qu’ils s’apprêtaient à utiliser un drone pour livrer divers objets aux détenus.
Repérés par une patrouille de police peu après 1h du matin, les deux hommes manipulaient un sachet en plastique en pleine campagne. À leurs côtés, les forces de l’ordre découvrent un drone au sol, quatre téléphones portables, des paquets de cigarettes, des couverts en bois, ainsi que 2,8 grammes de cocaïne et 518 grammes de cannabis, prêts à être acheminés dans l’enceinte de la prison.
À la barre, Kenzy G. raconte avoir accepté ce « plan » à Marseille faute de ressources financières. Mehdi L., ressortissant algérien, affirme quant à lui avoir simplement suivi son ami, sans connaître les détails de l’opération. Leur avocat, Me Fiat, plaide la relaxe sur l’infraction liée au drone, soulignant que l’engin n’avait pas encore décollé au moment de l’interpellation.
Malgré leurs excuses et leur promesse de ne pas recommencer, le tribunal d’Aix-en-Provence les a condamnés à 12 mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants. Ils sont également interdits de séjour dans les Bouches-du-Rhône pendant trois ans. En revanche, ils ont été relaxés pour le survol illégal par drone.
À la barre, Kenzy G. raconte avoir accepté ce « plan » à Marseille faute de ressources financières. Mehdi L., ressortissant algérien, affirme quant à lui avoir simplement suivi son ami, sans connaître les détails de l’opération. Leur avocat, Me Fiat, plaide la relaxe sur l’infraction liée au drone, soulignant que l’engin n’avait pas encore décollé au moment de l’interpellation.
Malgré leurs excuses et leur promesse de ne pas recommencer, le tribunal d’Aix-en-Provence les a condamnés à 12 mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants. Ils sont également interdits de séjour dans les Bouches-du-Rhône pendant trois ans. En revanche, ils ont été relaxés pour le survol illégal par drone.