Trets : une rave party sauvage rassemble 150 personnes sur les hauteurs de Kirbon


Rédigé par Olivier Zoppardo le Mardi 24 Juin 2025 à 17:41 - 0 Commentaires

Fête de la musique agitée : une rave party illégale s’est tenue dans la nuit de samedi à dimanche sur la commune de Trets. L’événement a mobilisé une importante intervention des forces de l’ordre.


Ils étaient près de 150 à s’être donné rendez-vous, en pleine nature, sur les hauteurs du lieu-dit Kirbon à Trets, dans la nuit du 21 au 22 juin, à l’occasion de la Fête de la musique. Objectif : participer à une rave party illégale, improvisée autour d’une importante installation sonore.

Selon les premiers éléments recueillis, les fêtards étaient initialement en route pour Marseille, avant de se replier sur ce site isolé. L'événement s’est déroulé en totale infraction avec l’arrêté préfectoral en vigueur dans les Bouches-du-Rhône, interdisant "tout rassemblement festif à caractère musical non autorisé", ainsi que la circulation de véhicules transportant du matériel de sonorisation à destination de tels rassemblements.

Une intervention musclée de la gendarmerie

Prévenus dès les premières heures du jour par des riverains et des vététistes incommodés par les nuisances sonores, les gendarmes sont intervenus en nombre dès 9h du matin, ce dimanche 22 juin. Environ 25 militaires ont été mobilisés pour mettre un terme à cette fête sauvage.

L’opération a duré toute la journée, jusqu’à 18h, dans un contexte tendu : plusieurs participants étaient alcoolisés ou sous l’emprise de stupéfiants, compliquant l’intervention. Tous ont été verbalisés. Le matériel de sonorisation a été saisi et les véhicules retirés du site.

Des riverains et élus en colère, une situation sous surveillance

Du côté des habitants, l’agacement est palpable. "On a été réveillés à 5h du matin par la musique. Les basses résonnaient dans toute la vallée", témoigne un habitant du quartier. Cette fête sauvage a ravivé les inquiétudes locales sur la sécurité et le respect des espaces naturels.
Des sauvage alcoolisés, drogués, ont occupé un site naturel protégé, en y installant une sonorisation massive, au mépris des règles et du voisinage. Nous site l’adjoint à la sécurité, Georges LUVERA.

Les autorités rappellent que ces rassemblements non autorisés représentent des risques à la fois en termes de sécurité publique, de nuisances pour les riverains et de dégradation de l’environnement.


Dans la même rubrique :