Une convocation qui alimente polémiques et récupérations politiques à l’approche des municipales.
Les faits reprochés à Hassen Hammou concernent une "incitation d’un mineur par un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle".
L’intéressé, qui conteste formellement, parle d’un "guet-apens" et d’une "riposte" après la condamnation pour extorsion des deux jeunes impliqués dans l’affaire.
« Je suis victime d’une vengeance. La justice tranchera », affirme-t-il, soulignant que les faits se sont déroulés dans un contexte trouble et que l’enquête a déjà permis d’établir certains éléments à décharge.
Les faits reprochés à Hassen Hammou concernent une "incitation d’un mineur par un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle".
L’intéressé, qui conteste formellement, parle d’un "guet-apens" et d’une "riposte" après la condamnation pour extorsion des deux jeunes impliqués dans l’affaire.
« Je suis victime d’une vengeance. La justice tranchera », affirme-t-il, soulignant que les faits se sont déroulés dans un contexte trouble et que l’enquête a déjà permis d’établir certains éléments à décharge.
Les candidats aux municipales s’emparent du dossier
À Vitrolles, le sujet n’a pas tardé à être récupéré politiquement. Bruno Morosini (DVD), candidat déclaré aux municipales, a publié sur son groupe Facebook Vitrolles politiquement correct un message évoquant la comparution prochaine de Hassen Hammou, accompagnée de la fiche interne de l’agent municipal mentionnant sa fonction, son service et le numéro de téléphone du standard de la mairie.
Dans son post, l’élu de droite écrit : « Dans la galaxie Gachon, qui n’est pas mis en cause dans une affaire judiciaire ? Après la condamnation de Loïc Gachon pour prise illégale d’intérêt, voici maintenant la mise en cause de Hassen Hammou, l’écologiste soutenant la liste PS. » Avant de conclure : « Laissons-lui quand même le bénéfice de la présomption d’innocence. »
De son côté, Fabien Bravi (RN) aurait adressé une lettre ouverte aux agents municipaux, évoquant des témoignages sur des "comportements inappropriés" et invitant les employés à "libérer leur parole". Une démarche que le camp Hammou juge ouvertement opportuniste.
Dans son post, l’élu de droite écrit : « Dans la galaxie Gachon, qui n’est pas mis en cause dans une affaire judiciaire ? Après la condamnation de Loïc Gachon pour prise illégale d’intérêt, voici maintenant la mise en cause de Hassen Hammou, l’écologiste soutenant la liste PS. » Avant de conclure : « Laissons-lui quand même le bénéfice de la présomption d’innocence. »
De son côté, Fabien Bravi (RN) aurait adressé une lettre ouverte aux agents municipaux, évoquant des témoignages sur des "comportements inappropriés" et invitant les employés à "libérer leur parole". Une démarche que le camp Hammou juge ouvertement opportuniste.
"Une attaque contre le maire"
Contacté par nos soins, Hassen Hammou dénonce un "comportement indigne" de la part de ses adversaires politiques :
« Je ne vais pas rentrer dans la bassesse de Bruno Morosini, dont c’est devenu une habitude. J’ai transmis les captures d’écran à mon avocat et je me réserve une réponse judiciaire. La politique ne permet pas tout. C’est une attaque contre le maire. »
La mairie défend la présomption d’innocence
Le directeur de cabinet du maire Loïc Gachon confirme que Hassen Hammou a été recruté comme chargé de mission au pôle de proximité du service communication, en contrat temporaire.
« Il a remplacé un agent parti à l’automne. Avant cela, il travaillait à la Région. Il accompagne régulièrement le maire lors des visites de quartier. Rien de caché là-dedans. »
Sur le fond de l’affaire, le cabinet du maire reste prudent :
« La présomption d’innocence s’impose. Nous n’avons à juger, pour l’instant, que de son professionnalisme. »
Quant à la diffusion publique de la fiche interne de l’agent, elle suscite l’indignation :
« Cela relève clairement d’une faute individuelle. »
Un climat politique électrique
Entre accusations croisées et manœuvres de communication, la tension monte à Vitrolles. À moins de 4 mois des municipales, cette affaire judiciaire, encore à instruire, cristallise les fractures politiques locales.
La justice, elle, se prononcera le 13 novembre, date à laquelle Hassen Hammou devra répondre des faits qui lui sont reprochés. En attendant, la présomption d’innocence reste de mise.
La justice, elle, se prononcera le 13 novembre, date à laquelle Hassen Hammou devra répondre des faits qui lui sont reprochés. En attendant, la présomption d’innocence reste de mise.