Retour sur 2020 : un précédent révélateur
Face à elle, l’opposition peine encore à s’organiser. Aucun autre candidat n’a pour l’instant émergé, bien que plusieurs pistes soient en cours de réflexion.
Le scrutin municipal de 2020 s’était soldé par une victoire relativement étroite pour Béatrice Bonfillon-Chiavassa. Au second tour, elle l’emportait avec 52,74 % des suffrages (1 906 voix), contre 47,26 % pour Jean-François Dubus (1 708 voix). Un écart de 198 voix, sur un total d’environ 3 600 exprimés, dans une commune de près de 10 000 habitants. La participation s’établissait à 49,84 %, un taux relativement faible, en partie lié au contexte sanitaire de l’époque.
Une troisième liste, menée par Hervé Poussel, avait récolté 14,86 % des voix au premier tour mais n’avait pas été maintenue au second. Ce retrait avait alors laissé place à un duel serré entre les deux principaux candidats.
Le scrutin municipal de 2020 s’était soldé par une victoire relativement étroite pour Béatrice Bonfillon-Chiavassa. Au second tour, elle l’emportait avec 52,74 % des suffrages (1 906 voix), contre 47,26 % pour Jean-François Dubus (1 708 voix). Un écart de 198 voix, sur un total d’environ 3 600 exprimés, dans une commune de près de 10 000 habitants. La participation s’établissait à 49,84 %, un taux relativement faible, en partie lié au contexte sanitaire de l’époque.
Une troisième liste, menée par Hervé Poussel, avait récolté 14,86 % des voix au premier tour mais n’avait pas été maintenue au second. Ce retrait avait alors laissé place à un duel serré entre les deux principaux candidats.
Une possible relance du pôle écologiste et solidaire
La liste de Hervé Poussel, intitulée « Fuveau Verte et Solidaire », avait porté un projet axé sur l’écologie, la justice sociale et la démocratie participative. Bien que retirée avant le second tour en 2020, cette liste avait posé les bases d’un courant progressiste structuré à l’échelle locale.
En 2025, plusieurs anciens colistiers ou sympathisants de cette mouvance explorent l’hypothèse d’un retour sous une nouvelle bannière. Aucune déclaration officielle n’a été faite, mais les thématiques portées (protection de l’environnement, gouvernance partagée, mobilités douces) sont perçues comme de plus en plus présentes dans les préoccupations locales.
Un potentiel projet est à l’étude pour rassembler des forces citoyennes, associatives et écologistes sous une candidature commune. Reste à savoir si une tête de liste crédible sera en mesure d’unifier ces réseaux dans les délais impartis.
En 2025, plusieurs anciens colistiers ou sympathisants de cette mouvance explorent l’hypothèse d’un retour sous une nouvelle bannière. Aucune déclaration officielle n’a été faite, mais les thématiques portées (protection de l’environnement, gouvernance partagée, mobilités douces) sont perçues comme de plus en plus présentes dans les préoccupations locales.
Un potentiel projet est à l’étude pour rassembler des forces citoyennes, associatives et écologistes sous une candidature commune. Reste à savoir si une tête de liste crédible sera en mesure d’unifier ces réseaux dans les délais impartis.
Une dissidence issue de la majorité en réflexion
Depuis 2023, des tensions internes sont apparues au sein de la majorité municipale. Certains adjoints ou anciens soutiens de Béatrice Bonfillon-Chiavassa ont exprimé leur désaccord avec le mode de gouvernance, jugé parfois vertical ou trop verrouillé, notamment sur les dossiers d’urbanisme ou de grands projets.
L’idée d’une liste dissidente issue de la majorité est évoquée par plusieurs élus ou citoyens proches du pouvoir local, qui souhaiteraient une approche plus participative.
À ce jour, aucun nom n’a émergé publiquement, mais plusieurs contacts seraient en cours pour structurer une équipe et proposer une alternative plus locale, recentrée sur la proximité et la transparence.
L’idée d’une liste dissidente issue de la majorité est évoquée par plusieurs élus ou citoyens proches du pouvoir local, qui souhaiteraient une approche plus participative.
À ce jour, aucun nom n’a émergé publiquement, mais plusieurs contacts seraient en cours pour structurer une équipe et proposer une alternative plus locale, recentrée sur la proximité et la transparence.
Une candidature écologiste indépendante envisageable
Outre la relance possible de l’ex-liste Poussel, le contexte électoral national alimente l’idée d’une liste écologiste autonome. Aux élections européennes de 2024, Europe Écologie Les Verts avait obtenu environ 7 % des voix à Fuveau – un socle modeste mais stable, qui pourrait servir de point de départ à un projet municipal indépendant.
Ce type de liste pourrait attirer un électorat jeune, actif, préoccupé par les enjeux climatiques, la protection du territoire et la qualité de vie. Cependant, les difficultés à recruter un.e tête de liste et à constituer une équipe complète restent des freins importants à ce stade.
Ce type de liste pourrait attirer un électorat jeune, actif, préoccupé par les enjeux climatiques, la protection du territoire et la qualité de vie. Cependant, les difficultés à recruter un.e tête de liste et à constituer une équipe complète restent des freins importants à ce stade.
Une droite locale en veille, mais sans candidat déclaré
À ce jour, aucun représentant des partis de droite traditionnels (Les Républicains, UDI, etc.) n’a manifesté d’intention de candidature. Lors des élections départementales de 2021, Béatrice Bonfillon-Chiavassa avait obtenu le soutien des Républicains, ce qui limite les marges de manœuvre pour une opposition issue de cette sensibilité, mais depuis elle est devenue une macroniste compatible et sûrement que la ligne politique depuis la présidence des LR avec Bruno Retailleau trop radicale.
Toutefois, certains observateurs locaux estiment qu’une liste de droite modérée ou conservatrice, centrée sur la sécurité, la fiscalité et la maîtrise de l’urbanisation, pourrait émerger si l’espace politique s’ouvre. La dynamique nationale du Rassemblement National, en progression dans certaines communes rurales voisines, n’a pour l’instant pas trouvé de relais local visible à Fuveau.
Toutefois, certains observateurs locaux estiment qu’une liste de droite modérée ou conservatrice, centrée sur la sécurité, la fiscalité et la maîtrise de l’urbanisation, pourrait émerger si l’espace politique s’ouvre. La dynamique nationale du Rassemblement National, en progression dans certaines communes rurales voisines, n’a pour l’instant pas trouvé de relais local visible à Fuveau.
Conclusion
En l’absence d’un leadership clair, l’opposition à Béatrice Bonfillon-Chiavassa reste morcelée à Fuveau. Si plusieurs initiatives sont en discussion relance de l’écologie, dissidence interne, rassemblement de la gauche, projet citoyen aucune ne dispose encore du poids nécessaire pour bouleverser l’équilibre établi.
Dans ce contexte, la maire sortante pourrait bénéficier de la division de ses adversaires. Mais une opposition unifiée, ou la montée d’un profil inattendu, pourrait encore rebattre les cartes avant le printemps 2026.
Dans ce contexte, la maire sortante pourrait bénéficier de la division de ses adversaires. Mais une opposition unifiée, ou la montée d’un profil inattendu, pourrait encore rebattre les cartes avant le printemps 2026.