Trets : des commerces qui se ressemblent, malgré une volonté de régulation
Une délibération de préemption, mais peu de résultats visibles
Salons de coiffure, pizzerias, agence immobilière, salon esthétique, … Dans les rues du centre-ville de Trets, une impression de déjà-vu s’installe. Malgré une délibération municipale censée encadrer et diversifier l’offre commerciale, les pas-de-porte continuent d’être occupés par des activités souvent redondantes. Une situation paradoxale pour une ville qui affiche pourtant une volonté de revitalisation urbaine.
Adoptée en conseil municipal il y a plusieurs mois, la délibération de préemption commerciale devait permettre à la Ville de reprendre la main sur l’installation de nouveaux commerces. Le principe est simple : lorsqu’un local est mis en vente, la mairie peut s’en porter acquéreur à la place d’un acheteur privé, afin d’y installer une activité jugée utile ou complémentaire à l’offre existante.
Sur le papier, l’outil semble efficace. Mais dans les faits, il a peu été utilisé. "Le dispositif est lourd, les délais sont courts, et les moyens financiers de la commune sont limités", reconnaît un expert de la chambre du commerce. Résultat : les ouvertures s’enchaînent sans réelle coordination, et la diversité commerciale promise tarde à venir.
Adoptée en conseil municipal il y a plusieurs mois, la délibération de préemption commerciale devait permettre à la Ville de reprendre la main sur l’installation de nouveaux commerces. Le principe est simple : lorsqu’un local est mis en vente, la mairie peut s’en porter acquéreur à la place d’un acheteur privé, afin d’y installer une activité jugée utile ou complémentaire à l’offre existante.
Sur le papier, l’outil semble efficace. Mais dans les faits, il a peu été utilisé. "Le dispositif est lourd, les délais sont courts, et les moyens financiers de la commune sont limités", reconnaît un expert de la chambre du commerce. Résultat : les ouvertures s’enchaînent sans réelle coordination, et la diversité commerciale promise tarde à venir.
Des rues qui perdent leur caractère
Pour de nombreux habitants, cette uniformisation est synonyme d’appauvrissement du centre-ville. "On a l’impression que les mêmes commerces ouvrent tous les six mois. Il n’y a plus de lieu un peu original", confie Sylvie, une résidente du centre historique.
Certains commerçants évoquent un effet de saturation. "Quand il y a déjà trois coiffeurs dans la rue, ouvrir un quatrième n’a aucun sens", déplore un commerçant. "Mais personne ne semble contrôler cela."
Certains commerçants évoquent un effet de saturation. "Quand il y a déjà trois coiffeurs dans la rue, ouvrir un quatrième n’a aucun sens", déplore un commerçant. "Mais personne ne semble contrôler cela."
Le label "Petites villes de demain"… et après ?
Pourtant, Trets a intégré en 2021 le programme "Petites villes de demain", un dispositif national visant à soutenir les communes de moins de 20 000 habitants dans leur projet de revitalisation. À la clé : aides techniques, financements, et accompagnement par des experts.
Ce label devait permettre à Trets de structurer une véritable stratégie de développement, notamment autour du commerce de proximité et de la redynamisation du centre. Mais depuis la disparition du poste de manager de centre-ville, recruté en 2022 puis parti moins d’un an plus tard, la dynamique semble s’être essoufflée. Le poste n’a pas été remplacé, et aucun plan concret n’a été communiqué depuis.
Ce label devait permettre à Trets de structurer une véritable stratégie de développement, notamment autour du commerce de proximité et de la redynamisation du centre. Mais depuis la disparition du poste de manager de centre-ville, recruté en 2022 puis parti moins d’un an plus tard, la dynamique semble s’être essoufflée. Le poste n’a pas été remplacé, et aucun plan concret n’a été communiqué depuis.
Quelle stratégie pour demain ?
Face à cette situation, plusieurs acteurs locaux réclament un plan plus ambitieux, mêlant urbanisme, fiscalité, et accompagnement des porteurs de projets. "Il faut définir une vraie vision du centre-ville : de quels commerces avons-nous besoin ? Comment attirer les bons profils ? Comment soutenir ceux qui sont déjà là ?", interroge un ancien élu.
Trets ne manque pas d’atouts patrimoine, qualité de vie, proximité avec Aix-en-Provence mais la question du commerce, pilier de la vie locale, demeure un défi central. Reste à savoir si la commune saura relancer la machine à temps pour ne pas laisser Son cœur de ville se vide de son âme et sûrement qu’un jour, on viendra au centre-ville uniquement pour s’acheter un bien immobilier ou se refaire une beauté.
On se doute fort que dans les prochaines élections municipales (mars 2026) cette question sera cruciale dans les programmes des futurs candidats sur Trets et dans d'autres villes.
Trets ne manque pas d’atouts patrimoine, qualité de vie, proximité avec Aix-en-Provence mais la question du commerce, pilier de la vie locale, demeure un défi central. Reste à savoir si la commune saura relancer la machine à temps pour ne pas laisser Son cœur de ville se vide de son âme et sûrement qu’un jour, on viendra au centre-ville uniquement pour s’acheter un bien immobilier ou se refaire une beauté.
On se doute fort que dans les prochaines élections municipales (mars 2026) cette question sera cruciale dans les programmes des futurs candidats sur Trets et dans d'autres villes.
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