Un projet redimensionné mais solide !
Et il le fait en misant sur la transparence totale, dans un contexte politique où ses marges de manœuvre sont restreintes.
Depuis le début de son mandat, l’équipe municipale a cherché un emplacement répondant à des critères exigeants : accessibilité, raccordement aux réseaux, éloignement des habitations…
C’est finalement un terrain communal à la limite de Pourcieux, près de la carrière Guintoli, qui a été retenu. Une parcelle voisine a également été acquise pour atteindre 1,5 hectare de superficie.
Initialement ambitieux, le projet a dû être revu à la baisse après une première estimation jugée hors budget. Résultat : un refuge de 24 places pour chiens, évolutif, et conçu pour être extensible. Le coût est évalué à 500 000 euros HT, financés à 80 % par des partenaires publics – Département, Région, Agglomération – et à 20 % par la commune elle-même.
Depuis le début de son mandat, l’équipe municipale a cherché un emplacement répondant à des critères exigeants : accessibilité, raccordement aux réseaux, éloignement des habitations…
C’est finalement un terrain communal à la limite de Pourcieux, près de la carrière Guintoli, qui a été retenu. Une parcelle voisine a également été acquise pour atteindre 1,5 hectare de superficie.
Initialement ambitieux, le projet a dû être revu à la baisse après une première estimation jugée hors budget. Résultat : un refuge de 24 places pour chiens, évolutif, et conçu pour être extensible. Le coût est évalué à 500 000 euros HT, financés à 80 % par des partenaires publics – Département, Région, Agglomération – et à 20 % par la commune elle-même.
« Nous avons préféré une solution pérenne plutôt que du bricolage », explique le maire, insistant sur le choix du raccordement au canal de Provence pour l’approvisionnement en eau, notamment pour répondre aux normes de sécurité incendie.
Un projet intercommunal, soutenu par la SPA
La gestion du futur refuge devrait être confiée en Délégation de Service Public à une structure spécialisée comme la SPA de Marseille, dont le président Xavier Bonnard a déjà fait part de son soutien. Le refuge générera quelques emplois locaux et s’appuiera sur un réseau de bénévoles. Mieux encore, il pourrait accueillir les animaux errants des communes voisines, générant des recettes propres.
« Ce n’est pas seulement un équipement local, c’est un outil intercommunal, structurant, qui peut s’autofinancer à terme », souligne Alain Decanis
Dialogue direct avec les citoyens : des groupes de discussion pour plus de transparence
Dans cette dynamique d’ouverture, les proches d’Alain Decanis ont également lancé récemment des groupes de discussion sur WhatsApp et Telegram, accessibles aux habitants souhaitant s’informer ou poser leurs questions directement.
Ces canaux, animés par des membres de l’entourage du maire, visent à entretenir un lien direct et sans filtre avec la population, autour des projets municipaux mais aussi dans la perspective des prochaines échéances électorales.
Présentés comme des espaces d’échange et de transparence, ces groupes permettent de répondre aux interrogations, de contrer certaines rumeurs et de mobiliser une base citoyenne active.
Une façon assumée de préparer le terrain pour 2026, tout en cultivant une forme de démocratie participative.
Ces canaux, animés par des membres de l’entourage du maire, visent à entretenir un lien direct et sans filtre avec la population, autour des projets municipaux mais aussi dans la perspective des prochaines échéances électorales.
Présentés comme des espaces d’échange et de transparence, ces groupes permettent de répondre aux interrogations, de contrer certaines rumeurs et de mobiliser une base citoyenne active.
Une façon assumée de préparer le terrain pour 2026, tout en cultivant une forme de démocratie participative.
Une décision politique à venir
Mais une ombre plane sur le calendrier. Depuis qu’il a perdu sa délégation générale de signature, le maire ne peut plus déposer seul un permis de construire au nom de la commune. Le sort du projet repose donc désormais sur le vote du Conseil municipal, prévu le 24 juillet.
En amont, une réunion avec les 33 élus municipaux et l’architecte a permis d’échanger en détail sur la conception et les aspects techniques du projet. Un geste que le maire revendique comme un signe de dialogue démocratique et de transparence.
En amont, une réunion avec les 33 élus municipaux et l’architecte a permis d’échanger en détail sur la conception et les aspects techniques du projet. Un geste que le maire revendique comme un signe de dialogue démocratique et de transparence.
« Ce projet est avant tout humain… et profondément animal »
Conscient des tensions politiques locales, l’élu n’élude pas les divergences. « Je sais que certains peuvent être tentés d’agiter les débats par posture », admet-il, avant de conclure avec une formule empreinte d’humanité : « Les chiens, eux, ne se soucient pas que la caresse vienne de la gauche ou de la droite, du moment qu’elle est attentionnée. »
Si le Conseil valide le permis, les travaux pourraient débuter dès la fin de l’année. Dans le cas contraire, il faudra attendre les élections de mars 2026 pour que la future majorité tranche l’avenir du projet.