Le débat sur le changement de nom du collège Les Hauts de l’Arc à Trets prend une tournure politique. Alors que la présidente du Département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a lancé depuis plusieurs mois une vaste opération de "féminisation" des noms d’établissements scolaires dans le cadre de son programme Charlemagne, le collège tretsois se retrouve au cœur d’une controverse.
C’est dans ce contexte qu’un sondage en ligne sur notre Webzine, a recueilli l’avis de 1 262 votants.
Résultat : 41,28 % (521 voix) des participants se déclarent favorables au maintien du nom actuel, Les Hauts de l’Arc, marquant un attachement net à l’identité établie de l’établissement.
La proposition de baptiser le collège du nom de Malala Yousafzai, issue d’une consultation des élèves, recueille 32,41 % des suffrages (409 voix). Cette option, symbolisant la lutte pour l’éducation des filles à travers le monde, trouve un écho important auprès des habitants.
La proposition du maire, qui souhaitait rendre hommage à Suzanne Negrel, Institutrice Trétsoise, séduit 20,36 % (257 voix) des votants. Une démarche ancrée dans la mémoire locale, mais qui n’emporte pas l’adhésion majoritaire.
Enfin, 5,95 % (75 voix) des votants ne se prononcent pas.
C’est dans ce contexte qu’un sondage en ligne sur notre Webzine, a recueilli l’avis de 1 262 votants.
Résultat : 41,28 % (521 voix) des participants se déclarent favorables au maintien du nom actuel, Les Hauts de l’Arc, marquant un attachement net à l’identité établie de l’établissement.
La proposition de baptiser le collège du nom de Malala Yousafzai, issue d’une consultation des élèves, recueille 32,41 % des suffrages (409 voix). Cette option, symbolisant la lutte pour l’éducation des filles à travers le monde, trouve un écho important auprès des habitants.
La proposition du maire, qui souhaitait rendre hommage à Suzanne Negrel, Institutrice Trétsoise, séduit 20,36 % (257 voix) des votants. Une démarche ancrée dans la mémoire locale, mais qui n’emporte pas l’adhésion majoritaire.
Enfin, 5,95 % (75 voix) des votants ne se prononcent pas.
Une volonté politique en décalage avec le terrain ?
Le changement de nom n’est pas une initiative isolée : il s’inscrit dans une politique départementale impulsée par Martine Vassal, qui souhaite rebaptiser plusieurs collèges pour y faire figurer davantage de noms féminins, dans une logique d’égalité et de représentation. Si l’intention est saluée par certains, elle suscite localement des résistances, notamment lorsqu’elle entre en contradiction avec les souhaits des élèves ou des habitants.
Une intervention du maire qui ne passe pas.
Dans ce contexte, Pascal Chauvin, maire de Trets, est intervenu directement auprès de Martine Vassal pour soutenir le choix de Suzanne Negrel. Son objectif : valoriser une femme engagée, méconnue mais issue du territoire tretsois. Néanmoins, cette intervention a été diversement perçue. Pour certains, elle témoigne d’un manque de respect envers le processus participatif mené dans le collège, et illustre une décision imposée par le haut, déconnectée des dynamiques éducatives locales. Pour d’autres, elle s’inscrit dans une volonté légitime de défendre la mémoire locale dans le cadre d’un programme départemental plus large.
Un choix encore incertain
À Trets, la question divise. Le sondage montre une population partagée entre tradition, reconnaissance locale et figures internationales. Le département devra désormais faire un choix délicat, entre respecter les résultats de la consultation collégien et parent d'élève et s’inscrire dans la dynamique impulsée.
Une décision qui, au-delà du nom, soulève des enjeux plus larges : mémoire, démocratie locale et place des symboles dans l’espace public.
Une décision qui, au-delà du nom, soulève des enjeux plus larges : mémoire, démocratie locale et place des symboles dans l’espace public.
*Méthodologie du sondage
Le sondage a été réalisé en ligne sur le site L'Affranchi Mag, avec une règle simple : un vote par adresse IP, afin d’éviter les doublons et tentatives de manipulation. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un scrutin officiel, cette méthode garantit une certaine représentativité et reflète une tendance réelle de l’opinion publique locale.