Porté par l’association La tribu de l’encre fraîche, le salon du livre « en mouvement » a offert aux habitants de Rians et des alentours une parenthèse littéraire à ciel ouvert, loin des salons traditionnels.
Pas de stands alignés, pas de files d’attente pour une dédicace, encore moins de néons clignotants : ici, la culture s’est déployée au grand air, dans les allées ombragées du parc, au plus près du public. Depuis l’an dernier, ce rendez-vous singulier casse les codes du salon littéraire classique.
Le principe de l’événement : des espaces disséminés dans le parc, où auteurs, lecteurs et artisans du livre ont circulé librement. Lectures d’extraits sous les arbres, ateliers, animations musicales… Le public a pu déambuler à son rythme, échanger, s’imprégner.
Pas de stands alignés, pas de files d’attente pour une dédicace, encore moins de néons clignotants : ici, la culture s’est déployée au grand air, dans les allées ombragées du parc, au plus près du public. Depuis l’an dernier, ce rendez-vous singulier casse les codes du salon littéraire classique.
« Je participais à des salons où les auteurs sont assis derrière leur table à héler les passants. C’est vite pesant pour le public comme pour nous », confiait Laurent Maero, président de l’association et écrivain.
Le principe de l’événement : des espaces disséminés dans le parc, où auteurs, lecteurs et artisans du livre ont circulé librement. Lectures d’extraits sous les arbres, ateliers, animations musicales… Le public a pu déambuler à son rythme, échanger, s’imprégner.
« C’est une formule plus conviviale, qui crée une proximité immédiate », soulignait Michel Cherchi, auteur de polars, qui participait pour la première fois.
Une culture vivante au cœur du rural
Mais au-delà du charme bucolique, le salon portait un message plus large : rappeler que la culture a toute sa place en milieu rural, malgré les difficultés.
« Il y a des propositions culturelles, mais le public ne se déplace pas toujours, ou se disperse », regrettait Laurent Maero.
Pour toucher un public plus large, l’événement misait sur la transversalité : littérature, artisanat, musique… un savant mélange pour fédérer.
« Si on attire avec un concert, certains repartent avec un livre. C’est une porte d’entrée », espérait-il.
La promotion s’est voulue dynamique : affiches dans les villages, relais radio, portraits d’auteurs en ligne… Une communication de terrain pour mobiliser au-delà de Rians. Et déjà, l’association songe à élargir le projet à d’autres communes dès l’an prochain – sous réserve de financements.
Dans un contexte où les librairies ferment et où les écrans accaparent l’attention, ce salon à ciel ouvert a rappelé qu’il existe, même à l’écart des métropoles, une énergie culturelle précieuse. Une énergie portée par des passionnés, décidés à faire circuler les mots, les idées, et ce goût simple mais essentiel : celui de lire