En cause : l’extension commerciale récemment amorcée, notamment via le Food Village, dont une première partie vient d’ouvrir ses portes.
"Aujourd’hui, nous disons stop", déclare Kevin Robert, porte-parole de CVR. Dans ce "manifeste pour l’avenir de Plan de Campagne", l’association dénonce des projets "dictés par des logiques immobilières à court terme", réalisés "sans concertation, sans vision, sans équilibre". Parmi les cibles directes : l’ouverture de 5 000 m² dédiés à la restauration, inaugurés sans coordination avec les commerçants historiques.
Une inquiétude que nous avions déjà perçue dans notre article « J’ai testé pour vous le nouveau Food Village à Plan de Campagne », publié récemment sur L’Affranchi Mag (lire ici). Si l’expérience culinaire proposée a de quoi séduire le grand public, le projet suscite des interrogations profondes chez les commerçants du secteur.
"Nous avons depuis dix ans un nombre stable de 65 restaurants. En ajouter 20 d’un coup, c’est déséquilibré. Il n’y a pas plus de bouches à nourrir", martèle Kevin Robert, qui pointe également les 7 000 m² de surfaces commerciales supplémentaires prévues par la SA Barneoud. Pour l’association, le projet est "monté à l’envers" : la galerie Barneoud, aux deux tiers vide, devrait d’abord être réhabilitée avant toute nouvelle expansion.
"Aujourd’hui, nous disons stop", déclare Kevin Robert, porte-parole de CVR. Dans ce "manifeste pour l’avenir de Plan de Campagne", l’association dénonce des projets "dictés par des logiques immobilières à court terme", réalisés "sans concertation, sans vision, sans équilibre". Parmi les cibles directes : l’ouverture de 5 000 m² dédiés à la restauration, inaugurés sans coordination avec les commerçants historiques.
Une inquiétude que nous avions déjà perçue dans notre article « J’ai testé pour vous le nouveau Food Village à Plan de Campagne », publié récemment sur L’Affranchi Mag (lire ici). Si l’expérience culinaire proposée a de quoi séduire le grand public, le projet suscite des interrogations profondes chez les commerçants du secteur.
"Nous avons depuis dix ans un nombre stable de 65 restaurants. En ajouter 20 d’un coup, c’est déséquilibré. Il n’y a pas plus de bouches à nourrir", martèle Kevin Robert, qui pointe également les 7 000 m² de surfaces commerciales supplémentaires prévues par la SA Barneoud. Pour l’association, le projet est "monté à l’envers" : la galerie Barneoud, aux deux tiers vide, devrait d’abord être réhabilitée avant toute nouvelle expansion.
Le groupe Barneoud contre-attaque
Contacté, le groupe Barneoud, à l’origine de la création de la zone dans les années 60, dénonce une posture conservatrice. Selon leur cabinet de communication, le manifeste de CVR cherche à bloquer la concurrence pour préserver des rentes existantes.
Ils rappellent que le projet – lancé dès 2013 n’augmente la surface commerciale que de 1 %. Il s’agit avant tout, selon eux, d’une modernisation du cœur historique, avec un investissement de plus de 50 millions d’euros. Ce plan inclut une restructuration écologique : désimperméabilisation des sols, plantation d’arbres, gestion des eaux de pluie, et obtention du label BREEAM, gage d’un engagement environnemental.
Quant aux critiques sur la vacance commerciale dans la galerie, la réponse est claire : "Elle est en rénovation depuis 2022, il est normal qu’elle ne soit pas encore pleine."
Ils rappellent que le projet – lancé dès 2013 n’augmente la surface commerciale que de 1 %. Il s’agit avant tout, selon eux, d’une modernisation du cœur historique, avec un investissement de plus de 50 millions d’euros. Ce plan inclut une restructuration écologique : désimperméabilisation des sols, plantation d’arbres, gestion des eaux de pluie, et obtention du label BREEAM, gage d’un engagement environnemental.
Quant aux critiques sur la vacance commerciale dans la galerie, la réponse est claire : "Elle est en rénovation depuis 2022, il est normal qu’elle ne soit pas encore pleine."
Entre rénovation et extension : quelle vision pour Plan de Campagne ?
Au-delà des divergences, un débat de fond s’installe sur l’avenir de la zone. Faut-il continuer à étendre l’offre commerciale ou concentrer les efforts sur la réhabilitation de l’existant ? Le bras de fer entre commerçants historiques et le groupe fondateur met en lumière un enjeu plus vaste : celui de l’équilibre entre dynamisme économique, concertation locale et respect des équilibres environnementaux et sociaux