Des agents essentiels, à bout
Agents d’entretien, personnels de restauration scolaire, animateurs, ATSEM…
Ces métiers, indispensables au bon fonctionnement des écoles et des services municipaux, sont aujourd’hui en souffrance.
Les agents dénoncent des salaires insuffisants, environ 1 500 euros nets pour un adjoint technique à temps plein, primes comprises, ainsi que des carrières bloquées, avec des années d’attente pour accéder à un grade supérieur, parfois sans reconnaissance ni explication.
À cela s’ajoutent des conditions de travail jugées de plus en plus difficiles : sous-effectifs chroniques, polyvalence imposée, rythme soutenu et absence de remplacement en cas d’arrêt maladie.
Une situation qui impacte directement la qualité du service rendu, notamment le temps de restauration des enfants et l’accompagnement des élèves en difficulté.
Ces métiers, indispensables au bon fonctionnement des écoles et des services municipaux, sont aujourd’hui en souffrance.
Les agents dénoncent des salaires insuffisants, environ 1 500 euros nets pour un adjoint technique à temps plein, primes comprises, ainsi que des carrières bloquées, avec des années d’attente pour accéder à un grade supérieur, parfois sans reconnaissance ni explication.
À cela s’ajoutent des conditions de travail jugées de plus en plus difficiles : sous-effectifs chroniques, polyvalence imposée, rythme soutenu et absence de remplacement en cas d’arrêt maladie.
Une situation qui impacte directement la qualité du service rendu, notamment le temps de restauration des enfants et l’accompagnement des élèves en difficulté.
Des revendications claires
Face à ce constat, la CGT formule plusieurs demandes :
- Une revalorisation immédiate des primes,
- Le déblocage des carrières,
- Une amélioration concrète des conditions de travail,
- Une reconnaissance réelle du rôle des agents territoriaux.
Selon le syndicat, la grève constitue un dernier recours, faute de dialogue social jugé constructif avec la collectivité.
Un contexte politique tendu
Lors du dernier conseil municipal, le maire Pascal Chauvin a reconnu la légitimité du mouvement de grève, mais fustige le syndicat d’amener ces revendications à 3 mois des municipales tout en rappelant les contraintes budgétaires pesant sur la commune.
Une position qui contraste avec ses récentes déclarations, dans lesquelles il se félicitait d’avoir, selon lui, « aplani la situation », après la gestion, qui est estimée calamiteuse, de Jean-Claude Feraud.
D’après le syndicat, après le fiasco de la gestion des conflits dans la police municipale, voici les agents des écoles qui revendiquent les droits les plus élémentaires d’être respectés dans leur travail.
À quelques mois des élections municipales, le climat se durcit. Le maire n’a pas hésité, lors de cette même séance du conseil municipal, à fustiger son opposition, qu’il qualifiait « d’écolo-gauchiste », accentuant encore les tensions politiques locales.
Une position qui contraste avec ses récentes déclarations, dans lesquelles il se félicitait d’avoir, selon lui, « aplani la situation », après la gestion, qui est estimée calamiteuse, de Jean-Claude Feraud.
D’après le syndicat, après le fiasco de la gestion des conflits dans la police municipale, voici les agents des écoles qui revendiquent les droits les plus élémentaires d’être respectés dans leur travail.
Un ancien agent de la ville sous couvert d’anonymat nous confi : « Le grand bluff, c’est fini, il ne peut plus cacher que beaucoup d’agents ont quitté la ville ou ont été mis au placard, dû à une gestion autoritaire où le malaise des agents est de plus en plus palpable. »
À quelques mois des élections municipales, le climat se durcit. Le maire n’a pas hésité, lors de cette même séance du conseil municipal, à fustiger son opposition, qu’il qualifiait « d’écolo-gauchiste », accentuant encore les tensions politiques locales.
Des choix qui interrogent
Sur le terrain, de nombreuses interrogations émergent, parfois exprimées anonymement, par crainte de représailles. Pourquoi les écoliers se voient-ils proposer des repas froids, tandis que les seniors continuent de bénéficier de repas chauds, y compris lors des fêtes de Noël ?
Comment justifier la diminution du budget du service jeunesse ainsi que l'attribution de locaux non conformes depuis 2015 ?
Autant de décisions qui alimentent le malaise et nourrissent le sentiment d’injustice exprimé par les agents comme par certains habitants.
Comment justifier la diminution du budget du service jeunesse ainsi que l'attribution de locaux non conformes depuis 2015 ?
Autant de décisions qui alimentent le malaise et nourrissent le sentiment d’injustice exprimé par les agents comme par certains habitants.
Un service public en question
Conscients de la gêne occasionnée pour les familles, notamment avec la fermeture temporaire de la cantine et les temps périscolaires, les agents rappellent que leur mobilisation vise avant tout à défendre l’avenir du service public local
« Sans agents reconnus et respectés, il n’y a pas de service public de qualité », résume la CGT.
À Trets, la fin de mandat de Pascal Chauvin s’annonce donc mouvementée, sur fond de revendications sociales, de choix budgétaires contestés et de tensions politiques croissantes.
Aucune réponse de la Ville sur la grève
Afin d’obtenir la position officielle de la municipalité, nous avons sollicité le maire et les services de la Ville de Trets sur les raisons de la grève et les réponses envisagées. Ils n’ont pas souhaité répondre à nos questions concernant ce mouvement social.

Trets : Grève des agents territoriaux, la cantine fermée, la fin de mandat de Pascal Chauvin sous tension














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