
Le dimanche 27 juillet, un premier groupe composé d’environ vingt véhicules et une quinzaine de caravanes a été repéré dans le quartier de Luynes, en périphérie sud de la ville.
Installés sur un terrain en bordure urbaine, les occupants ont indiqué aux forces de l’ordre leur intention de rester sur place jusqu’à la fin de la semaine, avant de reprendre la route vers l’Est de la France, dans le cadre d’un rassemblement religieux prévu prochainement.
Le lendemain, lundi 28 juillet, une seconde installation a été signalée sur le site du stade de l’Arc de Meyran, habituellement réservé aux entraînements du club de football américain des Argonautes. Cette arrivée, non concertée, a suscité des réactions d’irritation parmi les sportifs et les encadrants du club, qui se sont vus dans l’obligation de suspendre temporairement les activités sur le terrain.
Installés sur un terrain en bordure urbaine, les occupants ont indiqué aux forces de l’ordre leur intention de rester sur place jusqu’à la fin de la semaine, avant de reprendre la route vers l’Est de la France, dans le cadre d’un rassemblement religieux prévu prochainement.
Le lendemain, lundi 28 juillet, une seconde installation a été signalée sur le site du stade de l’Arc de Meyran, habituellement réservé aux entraînements du club de football américain des Argonautes. Cette arrivée, non concertée, a suscité des réactions d’irritation parmi les sportifs et les encadrants du club, qui se sont vus dans l’obligation de suspendre temporairement les activités sur le terrain.
« Nous comprenons qu’ils soient de passage, mais nous aurions aimé être informés en amont pour pouvoir nous organiser », confie un responsable du club.
Ces installations surviennent quelques jours après un autre rassemblement de plus grande ampleur à proximité du lac de Peyrolles, le mardi 23 juillet, où environ une centaine de caravanes ont été recensées.
Ce convoi, constitué majoritairement de familles participant à un rassemblement évangélique annuel, a élu domicile sur un champ privé, créant une nouvelle fois des discussions autour de la question des aires d’accueil disponibles pour les gens du voyage dans la région.
Une problématique récurrente en période estivale
Chaque année, la question de l’accueil des communautés itinérantes revient au cœur du débat local. Si des aires d’accueil aménagées existent bel et bien dans le département, leur capacité reste limitée et souvent insuffisante pour absorber l’afflux important de caravanes durant les mois de juillet et août.
Du côté des autorités, les forces de l’ordre affirment suivre la situation de près.
« Nous intervenons de manière régulière pour constater les installations, vérifier la sécurité et engager, si nécessaire, des procédures de mise en demeure dans le respect de la loi », précise un représentant de la police municipale.
Certaines municipalités de la région ont engagé ces dernières années des réflexions sur une meilleure gestion de l'accueil temporaire, notamment en période de grands rassemblements religieux. Toutefois, le manque de coordination entre les itinérants et les pouvoirs publics, combiné à la pression foncière sur les terrains disponibles, rend toute solution pérenne difficile à mettre en œuvre à court terme
Du côté des autorités, les forces de l’ordre affirment suivre la situation de près.
« Nous intervenons de manière régulière pour constater les installations, vérifier la sécurité et engager, si nécessaire, des procédures de mise en demeure dans le respect de la loi », précise un représentant de la police municipale.
Certaines municipalités de la région ont engagé ces dernières années des réflexions sur une meilleure gestion de l'accueil temporaire, notamment en période de grands rassemblements religieux. Toutefois, le manque de coordination entre les itinérants et les pouvoirs publics, combiné à la pression foncière sur les terrains disponibles, rend toute solution pérenne difficile à mettre en œuvre à court terme
Entre droits, besoins et cohabitation
Du côté des membres de la communauté des gens du voyage, le sentiment est souvent celui d’être mal compris.
« Nous ne sommes pas là pour déranger. On suit notre chemin vers un rassemblement, on reste quelques jours, puis on repart. Ce n’est pas facile de trouver des endroits pour se poser sans déranger », explique l’un des occupants du camp de Luynes.
Ce passage à Aix-en-Provence s’inscrit donc dans un mouvement plus large qui, chaque été, traverse le sud de la France, et rappelle les enjeux toujours sensibles de la cohabitation temporaire entre populations itinérantes et populations locales.
Pour l’heure, les autorités locales espèrent un départ pacifique et ordonné des différents groupes dans les jours à venir, tout en appelant à la vigilance et au dialogue.
« Nous ne sommes pas là pour déranger. On suit notre chemin vers un rassemblement, on reste quelques jours, puis on repart. Ce n’est pas facile de trouver des endroits pour se poser sans déranger », explique l’un des occupants du camp de Luynes.
Ce passage à Aix-en-Provence s’inscrit donc dans un mouvement plus large qui, chaque été, traverse le sud de la France, et rappelle les enjeux toujours sensibles de la cohabitation temporaire entre populations itinérantes et populations locales.
Pour l’heure, les autorités locales espèrent un départ pacifique et ordonné des différents groupes dans les jours à venir, tout en appelant à la vigilance et au dialogue.