Deux tirs en juillet 2025
Le prévenu, Frédéric C., a nié les faits malgré des éléments matériels jugés accablants. Le 14 juillet 2025, la chatte de la plaignante, prénommée Cacahuète, est retrouvée agonisante.
Le vétérinaire identifie trois plombs dans son corps, l’animal décède durant l’intervention.
Quinze jours plus tard, le chien de la famille, Randy, est blessé à son tour. Cette fois, une caméra installée par la propriétaire filme une arme dépassant du mur mitoyen, un tir, puis la fuite du chien.
Le vétérinaire identifie trois plombs dans son corps, l’animal décède durant l’intervention.
Quinze jours plus tard, le chien de la famille, Randy, est blessé à son tour. Cette fois, une caméra installée par la propriétaire filme une arme dépassant du mur mitoyen, un tir, puis la fuite du chien.
Une enquête et une perquisition révélatrices
La perquisition menée chez Frédéric C. début août met au jour un arsenal composé de fusils, couteaux, carabines et 500 munitions, dont deux armes non déclarées. L’arme visible sur la vidéo n’a pas été retrouvée, mais le fichier officiel atteste que le quadragénaire détenait une carabine du même type.
Durant les auditions, le prévenu multiplie les versions contradictoires concernant cette arme, évoquant tour à tour un vol de voiture, un don ancien, puis l’hypothèse d’une intrusion dans son jardin. La géolocalisation de son téléphone, activé à son domicile le jour du second tir, contredit également l’alibi professionnel qu’il avait avancé.
Durant les auditions, le prévenu multiplie les versions contradictoires concernant cette arme, évoquant tour à tour un vol de voiture, un don ancien, puis l’hypothèse d’une intrusion dans son jardin. La géolocalisation de son téléphone, activé à son domicile le jour du second tir, contredit également l’alibi professionnel qu’il avait avancé.
Un parquet cinglant
À l’audience, la partie civile et la fondation Brigitte Bardot dénoncent « des actes de cruauté délibérés ». Le procureur fustige un prévenu « qui multiplie les incohérences » et évoque une volonté de nuire, rappelant que « trois tirs ont été relevés sur chaque animal ».
Le chasseur est condamné à 8 mois de prison dont 4 assortis d’un sursis, outre sa peine d’emprisonnement, Frédéric C. écope de :
Le chasseur est condamné à 8 mois de prison dont 4 assortis d’un sursis, outre sa peine d’emprisonnement, Frédéric C. écope de :
- Cinq ans d’interdiction d’exercer une activité en lien avec les animaux et d’interdiction de repasser son permis de chasse,
- 4 800 € de dommages et intérêts pour la victime.
La voisine, Véronique Quesada, a depuis quitté son logement, marquée par ces événements.

Gardanne : un homme condamné pour avoir tiré sur les animaux de sa voisine














Éditorial