À l’issue des gardes à vue, une personne a été remise en liberté, tandis que quatre prévenus ont été placés en détention provisoire.
Les mis en cause ont été déférés devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence vendredi 12 décembre, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
Ils sont poursuivis pour transport, détention, offre ou cession et acquisition non autorisées de stupéfiants. Tous ont sollicité un renvoi de leur procès. Dans l’attente de la prochaine audience, fixée au 6 février 2026, ils ont été placés en détention provisoire.
Selon le procureur de la République, le groupe avait mis en place « un système abouti en matière de communication », allant jusqu’à produire des contenus visuels et des clips afin de promouvoir leur activité illicite. Le réseau assurait des livraisons dans l’ensemble du pays d’Aix.
Les mis en cause ont été déférés devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence vendredi 12 décembre, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
Ils sont poursuivis pour transport, détention, offre ou cession et acquisition non autorisées de stupéfiants. Tous ont sollicité un renvoi de leur procès. Dans l’attente de la prochaine audience, fixée au 6 février 2026, ils ont été placés en détention provisoire.
Selon le procureur de la République, le groupe avait mis en place « un système abouti en matière de communication », allant jusqu’à produire des contenus visuels et des clips afin de promouvoir leur activité illicite. Le réseau assurait des livraisons dans l’ensemble du pays d’Aix.
Un rôle central et une communication soignée
Âgé de 22 ans, Yannis Z. est présenté comme le principal organisateur du réseau. Déjà condamné pour des faits de violences aggravées en milieu scolaire et pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, il a reconnu son implication lors de sa garde à vue. Son avocat a évoqué un contexte personnel difficile, marqué par la perte de son emploi au printemps dernier, peu après la naissance de sa fille.
La partie communication du réseau aurait été prise en charge par Théo M., poursuivi pour complicité. Titulaire d’un diplôme en montage vidéo, il aurait mis ses compétences de graphiste au service de plusieurs réseaux de narcotrafic, en réalisant logos et supports visuels destinés à conditionner le cannabis. Déjà condamné pour des faits liés aux stupéfiants, il a choisi de garder le silence durant son audition.
La partie communication du réseau aurait été prise en charge par Théo M., poursuivi pour complicité. Titulaire d’un diplôme en montage vidéo, il aurait mis ses compétences de graphiste au service de plusieurs réseaux de narcotrafic, en réalisant logos et supports visuels destinés à conditionner le cannabis. Déjà condamné pour des faits liés aux stupéfiants, il a choisi de garder le silence durant son audition.
Des profils jeunes, sans antécédent carcéral
Parmi les prévenus figure également Hamza K., tout juste âgé de 18 ans. Vivant encore chez ses parents, il travaille comme agent d’entretien. Son casier judiciaire mentionne néanmoins une précédente condamnation pour offre ou cession de drogue. Aucun des mis en cause n’avait, jusqu’alors, connu l’incarcération.
Enfin, Saber C., né en 2003, a expliqué avoir travaillé plusieurs années dans l’événementiel avant d’obtenir récemment son permis de chauffeur poids lourd.
L’enquête se poursuit afin de déterminer l’ampleur exacte du réseau et d’éventuelles ramifications locales ou régionales.
Enfin, Saber C., né en 2003, a expliqué avoir travaillé plusieurs années dans l’événementiel avant d’obtenir récemment son permis de chauffeur poids lourd.
L’enquête se poursuit afin de déterminer l’ampleur exacte du réseau et d’éventuelles ramifications locales ou régionales.

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