Cantines fortement perturbées avant Noël
Selon certaines sources syndicales, le mouvement pourrait se prolonger jusqu’à la fin du mois de janvier, voire au-delà des vacances d’hiver.
Inédit par son ampleur et sa durée potentielle, ce mouvement concerne exclusivement le service de restauration scolaire de la commune.
Si le nombre exact d’agents grévistes n’a pas été communiqué, ses conséquences sont bien visibles et lourdement ressenties par les familles tretsoises.
Avant les vacances de Noël, la municipalité avait informé les parents d’élèves d’un fonctionnement fortement dégradé des cantines des écoles maternelles et élémentaires, ainsi que de la restauration du centre de loisirs. Aucun repas chaud n’a été servi durant cette période. À la place, un menu froid, identique chaque jour, a été proposé aux enfants : une coupelle de pâté de volaille, une saladette au thon, un sachet de chips, une compote de pomme, du pain et une bouteille d’eau.
Autre conséquence directe du mouvement social : la suppression de la garderie du soir du vendredi 19 décembre 2025 dans l’ensemble des écoles de la commune. Seul point positif dans ce contexte tendu, le repas de Noël des enfants, prévu le jeudi 18 décembre, a pu être maintenu.
Inédit par son ampleur et sa durée potentielle, ce mouvement concerne exclusivement le service de restauration scolaire de la commune.
Si le nombre exact d’agents grévistes n’a pas été communiqué, ses conséquences sont bien visibles et lourdement ressenties par les familles tretsoises.
Avant les vacances de Noël, la municipalité avait informé les parents d’élèves d’un fonctionnement fortement dégradé des cantines des écoles maternelles et élémentaires, ainsi que de la restauration du centre de loisirs. Aucun repas chaud n’a été servi durant cette période. À la place, un menu froid, identique chaque jour, a été proposé aux enfants : une coupelle de pâté de volaille, une saladette au thon, un sachet de chips, une compote de pomme, du pain et une bouteille d’eau.
Autre conséquence directe du mouvement social : la suppression de la garderie du soir du vendredi 19 décembre 2025 dans l’ensemble des écoles de la commune. Seul point positif dans ce contexte tendu, le repas de Noël des enfants, prévu le jeudi 18 décembre, a pu être maintenu.
Des revendications jugées urgentes par la CGT
Du côté syndical, la CGT met en avant des revendications qu’elle estime essentielles. Dans un tract diffusé aux habitants, les agents dénoncent des salaires jugés insuffisants, les carrières qu’ils estiment bloquées, des conditions de travail dégradées liées au sous-effectif et à une polyvalence imposée, ainsi qu’une absence de revalorisation des primes malgré l’augmentation des responsabilités.
Le syndicat réclame notamment une revalorisation immédiate des primes, un déblocage des carrières et une reconnaissance concrète du rôle essentiel des agents territoriaux dans le fonctionnement quotidien du service public local.
Le syndicat réclame notamment une revalorisation immédiate des primes, un déblocage des carrières et une reconnaissance concrète du rôle essentiel des agents territoriaux dans le fonctionnement quotidien du service public local.
Pascal Chauvin, se défend et évoque une mobilisation « non représentative »
La maire de Trets reconnaît l’existence de revendications mais affirme ne pas être en mesure d’y répondre dans l’immédiat. Dans un communiqué adressé aux familles, la Ville rappelle qu’en juillet 2020, plusieurs postes ont été pérennisés à l’issue de la crise sanitaire afin de renforcer durablement les équipes et d’améliorer l’organisation du travail.
Elle souligne également l’externalisation des tâches de ménage, des investissements importants en matériel et l’existence d’un « dialogue social constant » avec les agents et leurs représentants, notamment sur le régime indemnitaire. La municipalité réfute en revanche toute affirmation concernant un blocage des carrières.
Le maire insiste par ailleurs sur le fait que ce mouvement est porté par « des agents municipaux sans être représentatifs de l’ensemble des personnels de la collectivité ». Elle affirme reconnaître et respecter l’engagement quotidien des agents, tout en rappelant que leur bien-être doit s’inscrire « dans un cadre responsable, équitable et soutenable ».
Elle souligne également l’externalisation des tâches de ménage, des investissements importants en matériel et l’existence d’un « dialogue social constant » avec les agents et leurs représentants, notamment sur le régime indemnitaire. La municipalité réfute en revanche toute affirmation concernant un blocage des carrières.
Le maire insiste par ailleurs sur le fait que ce mouvement est porté par « des agents municipaux sans être représentatifs de l’ensemble des personnels de la collectivité ». Elle affirme reconnaître et respecter l’engagement quotidien des agents, tout en rappelant que leur bien-être doit s’inscrire « dans un cadre responsable, équitable et soutenable ».
Lors du dernier conseil municipal, tenu il y a une dizaine de jours, le maire Pascal Chauvin avait rappelé que certaines demandes, notamment la mise en place du Complément Indemnitaire Annuel (CIA), nécessitent des études préalables et ne peuvent être décidées dans l’urgence.
La situation revêt également une dimension politique particulière. À trois mois des élections municipales, toute décision financière est scrutée avec attention. Le maire a ainsi souligné qu’accorder des avantages à cette période pourrait être perçu comme une mesure électoraliste, ce qui complique encore les marges de manœuvre de l’exécutif communal.
La situation revêt également une dimension politique particulière. À trois mois des élections municipales, toute décision financière est scrutée avec attention. Le maire a ainsi souligné qu’accorder des avantages à cette période pourrait être perçu comme une mesure électoraliste, ce qui complique encore les marges de manœuvre de l’exécutif communal.
Un conflit qui s’enlise
Entre revendications sociales, contraintes budgétaires et tensions électorales, le conflit semble s’installer dans la durée. Les familles, premières impactées, restent dans l’attente d’une issue rapide. En attendant, la Ville appelle à la compréhension des parents, tandis que les agents grévistes affirment défendre, au-delà de leurs propres conditions de travail, l’avenir et la qualité du service public local.
Reste désormais à savoir si ce mouvement social se poursuivra après les vacances d’hiver, voire s’il s’intensifiera à l’approche de l’échéance électorale de mars 2026.
Reste désormais à savoir si ce mouvement social se poursuivra après les vacances d’hiver, voire s’il s’intensifiera à l’approche de l’échéance électorale de mars 2026.

Trets : la grève des cantines va-t-elle se prolonger après les vacances d’hiver ?













Éditorial