9e édition du Bouchon de Tourves : quand la Nationale 7 refait son cinéma
Circulez, accélérez, pas question de flâner !
« Mais avant, c’était comme ça ! » souffle une maman à sa fille, en regardant défiler mobylettes, 2 CV, camions et bus des années 1950 à 1970. À l’époque où la N7 traversait le village, les vacanciers, les travailleurs et les locaux s’y retrouvaient coincés dans une pagaille monumentale. Bref, le grand chassé-croisé version vintage.
Grâce à l’association N7HP et à ses cinquante bénévoles sur le pont, la 9e édition du Bouchon de Tourves a recréé cette ambiance unique. Le maire Jean-Michel Constans et le président de l’agglo Didier Brémond se sont même offert un petit tour en voiture d’époque, histoire de goûter au charme des bouchons… sans la clim’.
Mais la vraie star, c’est lui : David Bertin, alias “le gendarme de Tourves”. Casquette vissée sur la tête, moulinette du bras, sifflet en rafales : on se serait cru dans une version provençale de Le Gendarme de Saint-Tropez. « Circulez, accélérez, pas question de flâner ! » martèle-t-il, tout en distribuant procès-verbaux à la chaîne. Véhicules, conducteurs, passagers, et même spectateurs un peu trop bruyants… tout le monde a eu droit à son papillon. Et, comble de l’ironie, il a même verbalisé des confrères venus de Saint-Tropez en 2 CV avec deux sœurs coiffées de cornets. Toute ressemblance avec Louis de Funès ne serait évidemment pas fortuite.
Entre une 4L recouverte d’un patchwork de laine, des mobylettes pétaradantes et un bus tombé en panne pile au moment du chassé-croisé, le public en a eu pour son argent : chaleur, klaxons, files à n’en plus finir et scènes improvisées de disputes que David se chargeait de calmer.
« C’est convivial, familial, et surtout unique », résume le faux gendarme, par ailleurs chanteur, DJ et animateur. Comme quoi, faire la circulation peut aussi rimer avec spectacle vivant.
Rendez-vous est d’ores et déjà pris dans deux ans pour la 10e édition. Parce qu’après tout, s’il y a bien une chose qu’on aime à Tourves, c’est resté coincé… mais avec le sourire.
Grâce à l’association N7HP et à ses cinquante bénévoles sur le pont, la 9e édition du Bouchon de Tourves a recréé cette ambiance unique. Le maire Jean-Michel Constans et le président de l’agglo Didier Brémond se sont même offert un petit tour en voiture d’époque, histoire de goûter au charme des bouchons… sans la clim’.
Mais la vraie star, c’est lui : David Bertin, alias “le gendarme de Tourves”. Casquette vissée sur la tête, moulinette du bras, sifflet en rafales : on se serait cru dans une version provençale de Le Gendarme de Saint-Tropez. « Circulez, accélérez, pas question de flâner ! » martèle-t-il, tout en distribuant procès-verbaux à la chaîne. Véhicules, conducteurs, passagers, et même spectateurs un peu trop bruyants… tout le monde a eu droit à son papillon. Et, comble de l’ironie, il a même verbalisé des confrères venus de Saint-Tropez en 2 CV avec deux sœurs coiffées de cornets. Toute ressemblance avec Louis de Funès ne serait évidemment pas fortuite.
Entre une 4L recouverte d’un patchwork de laine, des mobylettes pétaradantes et un bus tombé en panne pile au moment du chassé-croisé, le public en a eu pour son argent : chaleur, klaxons, files à n’en plus finir et scènes improvisées de disputes que David se chargeait de calmer.
« C’est convivial, familial, et surtout unique », résume le faux gendarme, par ailleurs chanteur, DJ et animateur. Comme quoi, faire la circulation peut aussi rimer avec spectacle vivant.
Rendez-vous est d’ores et déjà pris dans deux ans pour la 10e édition. Parce qu’après tout, s’il y a bien une chose qu’on aime à Tourves, c’est resté coincé… mais avec le sourire.
Éditorial
