Les faits se déroulent en début de soirée. Pedro, Portugais d’origine, est fortement alcoolisé tout comme la victime, un colocataire ukrainien. Les gendarmes de Trets sont appelés vers 19h30 pour une agression au couteau. À leur arrivée, ils découvrent l’homme grièvement touché : coupures au visage, plaie profonde à la cuisse et surtout une blessure abdominale grave, avec foie perforé. Son pronostic vital sera engagé lors de son transfert à l’hôpital Nord de Marseille.
Sur place, les militaires sont surpris par l’absence de sang. Ce n’est qu’après l’utilisation d’un produit révélateur que les traces apparaissent : le sol venait manifestement d’être lavé.
Selon le récit de la victime, c’est en se réveillant d’un léger somme sur le canapé qu’il se serait retrouvé face à Pedro, armé d’un couteau. L’accusé donne une toute autre version : il assure avoir simplement tenté de désarmer son colocataire, qui l’aurait menacé. Les deux hommes s’étaient déjà battus quelques mois plus tôt, ce qui pourrait laisser planer l’ombre d’un esprit de revanche.
L’entourage de Pedro, lui, évoque un homme « gentil » en temps normal… à condition qu’il ne touche pas au whisky. Une addiction pointée par le parquet, qui raille « les ravages d’un mauvais alcool consommé à outrance ».
Sur place, les militaires sont surpris par l’absence de sang. Ce n’est qu’après l’utilisation d’un produit révélateur que les traces apparaissent : le sol venait manifestement d’être lavé.
Selon le récit de la victime, c’est en se réveillant d’un léger somme sur le canapé qu’il se serait retrouvé face à Pedro, armé d’un couteau. L’accusé donne une toute autre version : il assure avoir simplement tenté de désarmer son colocataire, qui l’aurait menacé. Les deux hommes s’étaient déjà battus quelques mois plus tôt, ce qui pourrait laisser planer l’ombre d’un esprit de revanche.
L’entourage de Pedro, lui, évoque un homme « gentil » en temps normal… à condition qu’il ne touche pas au whisky. Une addiction pointée par le parquet, qui raille « les ravages d’un mauvais alcool consommé à outrance ».
« Je l’ai piqué »
Après les faits, Pedro aurait reconnu sa responsabilité auprès d’un colocataire : « J’ai fait une bêtise… je l’ai piqué ».
Devant la présidente du tribunal, il minimise pourtant son état d’ivresse : « J’avais bu, mais je n’étais pas saoul », affirme-t-il.
Le procureur dénonce au contraire un homme « transformé en bête incontrôlable » sous l’effet de l’alcool. La défense, elle, souligne le flou entourant la scène et rappelle que son client n’est « pas un monstre sanguinaire ».
Devant la présidente du tribunal, il minimise pourtant son état d’ivresse : « J’avais bu, mais je n’étais pas saoul », affirme-t-il.
Le procureur dénonce au contraire un homme « transformé en bête incontrôlable » sous l’effet de l’alcool. La défense, elle, souligne le flou entourant la scène et rappelle que son client n’est « pas un monstre sanguinaire ».
Prison ferme et interdiction de territoire
Au terme des débats, le tribunal l’a condamné à quatre ans d’emprisonnement, avec maintien en détention. Pedro se voit également interdire de porter une arme pendant dix ans et surtout de séjourner sur le territoire français.
La victime, aujourd’hui tirée d’affaire, garde les séquelles d’une soirée où l’alcool aura fait, une fois encore, basculer plusieurs vies.
La victime, aujourd’hui tirée d’affaire, garde les séquelles d’une soirée où l’alcool aura fait, une fois encore, basculer plusieurs vies.

Rousset : une soirée whisky qui vire au drame, quatre ans de prison pour Pedro














Éditorial