
Une mise à l’écart qui révèle les tensions internes d’un parti en pleine recomposition locale.
Aux Pennes-Mirabeau, Maximilien Fusone, ancien candidat déjà bien implanté, a décidé de défier le parti en présentant sa candidature en dissident face à l’ex-maire de Cabriès, Hervé Fabre-Aubrespy, choisi par la direction nationale.
Une démarche à haut risque qui pourrait lui valoir l’exclusion, mais qui traduit aussi le malaise de militants historiques, marginalisés au profit de transfuges venus de la droite traditionnelle.
Même scénario à Vitrolles, où Philippe Sanchez s’est vu préférer l’ancien LR Fabien Bravi. L’élu sortant n’a pas mâché ses mots, accusant Franck Allisio, patron départemental du RN, de « s’allier avec Macron » en mettant en avant des personnalités proches de Martine Vassal, figure des Républicains dans les Bouches-du-Rhône.
Aux Pennes-Mirabeau, Maximilien Fusone, ancien candidat déjà bien implanté, a décidé de défier le parti en présentant sa candidature en dissident face à l’ex-maire de Cabriès, Hervé Fabre-Aubrespy, choisi par la direction nationale.
Une démarche à haut risque qui pourrait lui valoir l’exclusion, mais qui traduit aussi le malaise de militants historiques, marginalisés au profit de transfuges venus de la droite traditionnelle.
Même scénario à Vitrolles, où Philippe Sanchez s’est vu préférer l’ancien LR Fabien Bravi. L’élu sortant n’a pas mâché ses mots, accusant Franck Allisio, patron départemental du RN, de « s’allier avec Macron » en mettant en avant des personnalités proches de Martine Vassal, figure des Républicains dans les Bouches-du-Rhône.
Un enjeu stratégique pour le RN
Ces tensions dépassent le cadre local. Elles illustrent une stratégie nationale assumée par le RN : élargir son socle électoral en ouvrant ses listes aux élus issus de la droite classique, parfois mieux insérés dans les réseaux locaux. L’objectif est clair : rassurer les électeurs modérés et présenter des profils jugés plus « crédibles » à la gestion municipale.
Mais cette OPA sur les anciens LR a un coût politique. Elle provoque des crispations chez les militants de la première heure, qui dénoncent une mise au placard au profit de nouveaux venus jugés opportunistes. Si ces dissidences se multiplient, elles pourraient fragiliser l’unité du RN dans des territoires où la concurrence avec Les Républicains et Renaissance reste vive.
Mais cette OPA sur les anciens LR a un coût politique. Elle provoque des crispations chez les militants de la première heure, qui dénoncent une mise au placard au profit de nouveaux venus jugés opportunistes. Si ces dissidences se multiplient, elles pourraient fragiliser l’unité du RN dans des territoires où la concurrence avec Les Républicains et Renaissance reste vive.
Vers un risque de division ?
Dans des communes comme Vitrolles ou les Pennes-Mirabeau, bastions stratégiques pour le RN, la division du camp nationaliste pourrait profiter aux maires sortants ou à d’autres oppositions locales.
Pour Marine Le Pen et Jordan Bardella, la ligne est fine : intégrer de nouveaux alliés sans faire éclater les fidélités construites depuis des années.
La question reste ouverte : ces exclusions sont-elles de simples cas isolés ou le signe d’une recomposition plus profonde où les « historiques » du RN seraient sacrifiés sur l’autel de l’ouverture à droite ?
Pour Marine Le Pen et Jordan Bardella, la ligne est fine : intégrer de nouveaux alliés sans faire éclater les fidélités construites depuis des années.
La question reste ouverte : ces exclusions sont-elles de simples cas isolés ou le signe d’une recomposition plus profonde où les « historiques » du RN seraient sacrifiés sur l’autel de l’ouverture à droite ?