Un engagement sans faille pour Gardanne
Né le 3 mai 1935 à Hyères, Roger Meï est arrivé à Gardanne en 1958 en tant qu'instituteur. Issu d'une famille d'origine italienne et suisse, il s'engage politiquement au sein du Parti communiste français en 1961, influencé par les idéaux de justice sociale et d'égalité.
Sa carrière politique débute en 1976 lorsqu'il devient conseiller général, puis maire de Gardanne l'année suivante.
Au cours de ses mandats, il a su transformer Gardanne, une ville ouvrière confrontée à la fermeture de la mine en 2003, en un modèle de résilience et d'innovation.
Il a notamment soutenu la création de la Maison des soins palliatifs, un projet pionnier dans la région, et a œuvré pour la reconversion économique de la ville, en développant des initiatives en matière d'énergie renouvelable et d'éducation.
Sa carrière politique débute en 1976 lorsqu'il devient conseiller général, puis maire de Gardanne l'année suivante.
Au cours de ses mandats, il a su transformer Gardanne, une ville ouvrière confrontée à la fermeture de la mine en 2003, en un modèle de résilience et d'innovation.
Il a notamment soutenu la création de la Maison des soins palliatifs, un projet pionnier dans la région, et a œuvré pour la reconversion économique de la ville, en développant des initiatives en matière d'énergie renouvelable et d'éducation.
L'invalidation de l’élection de 2015 : le mandat de trop pour Roger Meï ?
Après près de 40 ans à la tête de la ville de Gardanne, Roger Meï s’est retrouvé au cœur d’une controverse politique majeure en 2015. Réélu de justesse lors des municipales de 2014 avec seulement 22 voix d’avance, son mandat a été remis en cause par le Conseil d’État, qui a invalidé l’élection en octobre 2015 pour des irrégularités constatées durant le scrutin. Une première dans la longue carrière de l’ancien maire communiste.
Cette invalidation, rare pour une commune de cette taille, marquait un tournant dans la vie politique locale. Les opposants dénonçaient déjà une forme d’usure du pouvoir et un éloignement progressif de l’ancien instituteur vis-à-vis des préoccupations contemporaines des habitants. Certains, y compris dans son propre camp, parlaient d’un « mandat de trop », estimant que Roger Meï aurait dû passer la main après tant d’années de service.
Lors de la nouvelle élection organisée en 2016, Roger Meï est cependant réélu, preuve d’une fidélité persistante d'une partie de la population. Mais cette victoire a laissé une impression contrastée : d’un côté, la légitimité populaire était réaffirmée, de l’autre, la fatigue d’un long règne se faisait sentir, avec des divisions internes et une opposition locale de plus en plus structurée.
Ce dernier mandat a été marqué par des tensions croissantes, notamment autour de la reconversion de la centrale thermique de Gardanne et des choix budgétaires de la municipalité. Malgré tout, Roger Meï a continué à défendre sa vision d’un service public fort et d’une ville solidaire, même si le contexte politique et économique avait profondément changé.
L’épisode de 2015 reste un moment marquant de la fin de sa carrière : un avertissement démocratique pour certains, un accroc passager pour d'autres.
Cette invalidation, rare pour une commune de cette taille, marquait un tournant dans la vie politique locale. Les opposants dénonçaient déjà une forme d’usure du pouvoir et un éloignement progressif de l’ancien instituteur vis-à-vis des préoccupations contemporaines des habitants. Certains, y compris dans son propre camp, parlaient d’un « mandat de trop », estimant que Roger Meï aurait dû passer la main après tant d’années de service.
Lors de la nouvelle élection organisée en 2016, Roger Meï est cependant réélu, preuve d’une fidélité persistante d'une partie de la population. Mais cette victoire a laissé une impression contrastée : d’un côté, la légitimité populaire était réaffirmée, de l’autre, la fatigue d’un long règne se faisait sentir, avec des divisions internes et une opposition locale de plus en plus structurée.
Ce dernier mandat a été marqué par des tensions croissantes, notamment autour de la reconversion de la centrale thermique de Gardanne et des choix budgétaires de la municipalité. Malgré tout, Roger Meï a continué à défendre sa vision d’un service public fort et d’une ville solidaire, même si le contexte politique et économique avait profondément changé.
L’épisode de 2015 reste un moment marquant de la fin de sa carrière : un avertissement démocratique pour certains, un accroc passager pour d'autres.
Des hommages unanimes
À l'annonce de son décès, de nombreux élus et citoyens ont exprimé leur reconnaissance envers l'homme et l'élu.
Roger Meï laisse derrière lui une ville transformée, un modèle de gouvernance locale fondée sur la solidarité, l'écoute et l'innovation. Son décès marque la fin d'une époque pour Gardanne, mais son héritage perdurera à travers les projets qu'il a initiés et les valeurs qu'il a incarnées. Gardanne, aujourd'hui, continue de prospérer grâce à l'engagement de ceux qui ont suivi son exemple.
Dans les rues de la ville, nombreux sont ceux qui se souviennent de l'homme qui, pendant 43 ans, a œuvré sans relâche pour le bien-être de ses concitoyens. Roger Meï restera à jamais une figure emblématique de Gardanne.
Roger Meï laisse derrière lui une ville transformée, un modèle de gouvernance locale fondée sur la solidarité, l'écoute et l'innovation. Son décès marque la fin d'une époque pour Gardanne, mais son héritage perdurera à travers les projets qu'il a initiés et les valeurs qu'il a incarnées. Gardanne, aujourd'hui, continue de prospérer grâce à l'engagement de ceux qui ont suivi son exemple.
Dans les rues de la ville, nombreux sont ceux qui se souviennent de l'homme qui, pendant 43 ans, a œuvré sans relâche pour le bien-être de ses concitoyens. Roger Meï restera à jamais une figure emblématique de Gardanne.