L’annonce a été faite par le maire lors du conseil municipal du 25 septembre, en réponse à une question écrite posée par les élu·e·s du groupe Collectif Citoyen Gardanne Biver.
Pour les habitants et l’opposition municipale, cette fermeture est un nouveau coup porté aux services publics de proximité.
Après la disparition du centre François-Billoux et celle du centre CPAM, c’est au tour de La Poste de baisser le rideau.
« Les fermetures se succèdent, toujours au nom de la rentabilité. On nous parle de logique comptable, alors qu’il s’agit de service public et de lien social », dénonce le groupe dans un communiqué diffusé cette semaine.
Pour les habitants et l’opposition municipale, cette fermeture est un nouveau coup porté aux services publics de proximité.
Après la disparition du centre François-Billoux et celle du centre CPAM, c’est au tour de La Poste de baisser le rideau.
« Les fermetures se succèdent, toujours au nom de la rentabilité. On nous parle de logique comptable, alors qu’il s’agit de service public et de lien social », dénonce le groupe dans un communiqué diffusé cette semaine.
Un point relais pour remplacer le bureau
Selon La Poste, le service sera maintenu sous forme de point relais dans un commerce local, probablement le magasin Vival, déjà partenaire du réseau. Mais pour les habitants, le remplacement ne fait pas illusion.
« Un relais ne remplace pas un bureau. Quid des retraits importants, des envois recommandés, des services bancaires ? », s’interroge une habitante rencontrée sur place.
La direction de La Poste justifie la fermeture par la baisse continue de la fréquentation et par la volonté « d’adapter le réseau aux nouveaux usages numériques ». Une argumentation qui ne convainc pas les élus du Collectif Citoyen, qui dénoncent un recul général du service public à Gardanne, Meyreuil et Simiane.
Les habitants redoutent un “effet domino”
Au-delà du symbole, cette fermeture alimente la crainte d’un délitement du tissu local. Le quartier de Biver, déjà fragilisé par la désindustrialisation et la disparition progressive des commerces, risque de perdre encore en vitalité.
« Si nous laissons faire pour la Poste, demain ce sera la CAF, les impôts ou la mairie annexe », prévient un membre du Collectif.
Le groupe d’élus appelle à la mobilisation citoyenne et invite les habitants à exprimer leur opposition à ce qu’il qualifie de « politique libérale du désengagement public ». Des actions locales pétition, réunions publiques, rassemblements seraient à l’étude dans les jours à venir.
Un service public en recul dans tout le département
Les syndicats et associations d’usagers constatent une tendance similaire dans tout le département : les bureaux de poste des petites communes ou des quartiers périphériques ferment les uns après les autres, remplacés par des relais commerciaux ou des agences postales communales. Une stratégie nationale assumée par La Poste, qui affirme vouloir « garantir une présence sur tout le territoire tout en optimisant les coûts de fonctionnement ».