À l’école maternelle de Célony, comme dans plusieurs établissements de la ville, la chaleur devient étouffante, provoquant fatigue, déshydratation… et une mobilisation citoyenne.
« Je l’ai récupéré tremper de sueur après la classe », raconte la maman du petit Marius, 4 ans, élève en petite section à Célony. Face aux symptômes rapportés maux de tête, malaises, enfants prostrés des parents d’élèves ont décidé de ne plus rester silencieux. Ils ont rédigé un courrier adressé à la maire Sophie Joissains, demandant des mesures d’urgence : installation de climatiseurs mobiles, ombrage des cours d’école, et un plan global d’adaptation à la chaleur.
Deux ventilateurs par classe, et après ?
Si deux ventilateurs ont bien été installés dans les salles de Célony, cela reste largement insuffisant pour les familles, d’autant que les élèves de l’école voisine en élémentaire bénéficient, eux, de la climatisation. Un écart de traitement mal vécu.
À Puyricard, la mobilisation s’élargit. Une pétition lancée sur Change.org par des parents et citoyens concernés a déjà récolté plus de 700 signatures.
Le texte alerte sur des températures atteignant 35°C dans certaines classes, notamment à l’école Jean-Maurel ou à l’école Brémond, avec leur lot de troubles chez les enfants : fatigue, troubles du comportement, déshydratation…
Les signataires réclament des mesures immédiates : climatiseurs d’urgence, plan d’adaptation à long terme, et surtout une transparence sur les actions menées par la mairie.
« Je l’ai récupéré tremper de sueur après la classe », raconte la maman du petit Marius, 4 ans, élève en petite section à Célony. Face aux symptômes rapportés maux de tête, malaises, enfants prostrés des parents d’élèves ont décidé de ne plus rester silencieux. Ils ont rédigé un courrier adressé à la maire Sophie Joissains, demandant des mesures d’urgence : installation de climatiseurs mobiles, ombrage des cours d’école, et un plan global d’adaptation à la chaleur.
Deux ventilateurs par classe, et après ?
Si deux ventilateurs ont bien été installés dans les salles de Célony, cela reste largement insuffisant pour les familles, d’autant que les élèves de l’école voisine en élémentaire bénéficient, eux, de la climatisation. Un écart de traitement mal vécu.
À Puyricard, la mobilisation s’élargit. Une pétition lancée sur Change.org par des parents et citoyens concernés a déjà récolté plus de 700 signatures.
Le texte alerte sur des températures atteignant 35°C dans certaines classes, notamment à l’école Jean-Maurel ou à l’école Brémond, avec leur lot de troubles chez les enfants : fatigue, troubles du comportement, déshydratation…
Les signataires réclament des mesures immédiates : climatiseurs d’urgence, plan d’adaptation à long terme, et surtout une transparence sur les actions menées par la mairie.
La mairie répond, partiellement
Sollicitée, la Ville d’Aix a publié un communiqué ce lundi 30 juin, énumérant les actions engagées : livraison de bouteilles d’eau, ventilateurs supplémentaires selon les urgences, et mise à disposition de salles climatisées, gymnases, centres sociaux, salles polyvalentes à proximité des établissements.
Pour le long terme, la municipalité évoque la végétalisation des cours d’écoles, des chantiers d’isolation thermique ou encore l’installation de ventilateurs de plafond dans les 76 écoles publiques de la ville.
Pour le long terme, la municipalité évoque la végétalisation des cours d’écoles, des chantiers d’isolation thermique ou encore l’installation de ventilateurs de plafond dans les 76 écoles publiques de la ville.
Des communes plus réactives ?
À La Roque-d’Anthéron, la réponse a été plus immédiate. Le maire Jean-Pierre Serrus a anticipé la vague de chaleur : en concertation avec la sous-préfecture et l’Éducation nationale, il a ouvert les salles climatisées de la commune aux écoles, dès le lundi matin.
Un exemple que certains parents aixois aimeraient voir suivre à plus grande échelle.
Un exemple que certains parents aixois aimeraient voir suivre à plus grande échelle.