Et pourtant, celui-ci était bel et bien atteint à l’ouverture. Que s’est-il passé ?
Un nouvel affrontement entre la majorité du maire Alain Decanis et l’opposition, sur fond de désaccord stratégique et de tension politique croissante.
Un ordre du jour explosif… mais jamais débattu.
La séance s’annonçait tendue : deux délibérations sensibles figuraient à l’ordre du jour.
La première concernait le maintien ou non des fonctions d’adjoints de Pascal Simonetti et Nathalie Cano, récemment privés de leurs délégations.
La seconde, particulièrement attendue, proposait l’abrogation de la délégation du pouvoir de signature accordée au maire. Autrement dit, un véritable bras de fer politique.
Mais dès l’appel terminé, les choses ont dérapé. Vesselina Garello, cheffe de file du principal groupe d’opposition, a demandé que la dernière délibération celle visant à retirer des pouvoirs au maire soit examinée en premier.
Une requête justifiée, selon elle, par une demande écrite signée par une majorité de conseillers municipaux depuis près d’un mois.
Refus net du maire : "Au risque de vous décevoir, l’ordre du jour a été réalisé par les services. La délibération est au conseil, elle sera votée dans l’ordre qui a été décidé", a-t-il tranché.
Un ordre du jour explosif… mais jamais débattu.
La séance s’annonçait tendue : deux délibérations sensibles figuraient à l’ordre du jour.
La première concernait le maintien ou non des fonctions d’adjoints de Pascal Simonetti et Nathalie Cano, récemment privés de leurs délégations.
La seconde, particulièrement attendue, proposait l’abrogation de la délégation du pouvoir de signature accordée au maire. Autrement dit, un véritable bras de fer politique.
Mais dès l’appel terminé, les choses ont dérapé. Vesselina Garello, cheffe de file du principal groupe d’opposition, a demandé que la dernière délibération celle visant à retirer des pouvoirs au maire soit examinée en premier.
Une requête justifiée, selon elle, par une demande écrite signée par une majorité de conseillers municipaux depuis près d’un mois.
Refus net du maire : "Au risque de vous décevoir, l’ordre du jour a été réalisé par les services. La délibération est au conseil, elle sera votée dans l’ordre qui a été décidé", a-t-il tranché.
L’opposition claque la porte, la majorité vacille
Face à ce refus, les élus des groupes d’opposition dont ceux de Démocratie et Transparence, emmené par Gabriel Pich ont quitté la salle. Leur départ a entraîné la perte du quorum nécessaire à la tenue légale de la séance.
Résultat : ajournement immédiat.
Un nouvel épisode dans une guerre d’usure qui secoue la mairie depuis plusieurs mois. La tentative de retirer le pouvoir de signature au maire est une riposte directe à sa décision controversée de priver deux adjoints de leurs délégations.
Ce jeu de dominos institutionnel fragilise chaque jour un peu plus l’exécutif municipal.
Ce jeu de dominos institutionnel fragilise chaque jour un peu plus l’exécutif municipal.
Une stratégie politicienne ? Chacun ses arguments
Pour Gabriel Pich, le découpage de l’ordre du jour en deux blocs visait à permettre à la majorité de faire obstruction en quittant la séance à temps. "Cela pouvait permettre à la majorité de partir avant que la délibération ne soit votée", accuse-t-il.
Vesselina Garello abonde dans le même sens : "C’est le type de manœuvre que nous voulions éviter. On a l’habitude des coups tordus de Monsieur le maire."
Alain Decanis, de son côté, renvoie la balle à l’opposition : "Madame Garello privilégie le conseil départemental prévu à 11h. Il fallait voter cette délibération avant la fin du mois. Nous n’aurions pas quitté la séance."
Prochaine séance : le 2 juin, sans quorum requis
Finalement, la prochaine réunion du conseil municipal est programmée pour le lundi 2 juin à 9h.
Cette fois, elle pourra se tenir sans quorum, conformément au code des collectivités locales. Elle promet une nouvelle confrontation à couteaux tirés.
Pendant ce temps-là, les citoyens maximinois, eux, assistent à un feuilleton politique qui ne cesse de brouiller le message et les priorités de l’action municipale.
Cette fois, elle pourra se tenir sans quorum, conformément au code des collectivités locales. Elle promet une nouvelle confrontation à couteaux tirés.
Pendant ce temps-là, les citoyens maximinois, eux, assistent à un feuilleton politique qui ne cesse de brouiller le message et les priorités de l’action municipale.