Un profil connu
Aujourd’hui, il revendique un bilan concret : la fibre, un projet d’école numérique, des jardins partagés et même des niches à mésanges.
Un virage : « faire barrage aux promoteurs »
Mais c’est la façon dont la commune s’est développée jusqu’ici qui le pousse à se lancer. Il dénonce : « Les promoteurs ont fait de Bouc-Bel-Air leur terrain de jeu. Ils achètent des terrains avant même d’avoir un permis de construire. »
Il pose un principe : stopper la croissance galopante et ne construire que du logement social, pour répondre à la file d’attente estimée à 700 demandeurs, là où la commune doit produire 1 800 logements selon son PLUi.
« Si on rajoute 4 000 nouveaux habitants sans infrastructures, ce ne sera pas un plus, ce sera un problème. »
Investissements en panne, écoles délaissées
Les projets de voirie, d’avenue structurante, de foyer des anciens sont selon lui au point mort « par manque de courage politique ». Il prend l’avenue Thiers comme exemple : une piste cyclable débutée, mais le projet est bloqué par une pétition et des coupes rases en forêt au même moment.
Un regard vers l’emploi et l’innovation
Il mentionne qu’il travaille pour la métropole d’Aix-Marseille, « enfant de Bouc, je veux que ma commune serve de tremplin ».
Parallèlement, il est aussi dirigeant de société : il figure comme directeur général d’une structure d’ingénierie à Bouc-Bel-Air.
Pourquoi lui ?
Pour Mathieu Morateur, c’est le bon moment. « Les candidats actuels ne sont pas très connus après l’hégémonie de Mallié. Moi, je pense être la bonne personne pour porter un projet. »
Il assure que sa liste est déjà « bouclée », issue des trois anciennes listes municipales. Il veut incarner une rupture modérée mais nette : choix forts, maîtrise de l’urbanisation, priorité aux habitants plutôt qu’aux promoteurs.

À Bouc-Bel-Air, 2026, stop aux promoteurs : la promesse de Mathieu Morateur














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