À Varages, un nouveau souffle pour les aînés : 30 logements inclusifs d’ici 2028
"Je n’ai même pas voulu voir les esquisses… Je ne veux pas encore rêver."
Le maire de Varages, Guy Partage, peine à dissimuler son émotion. Il faut dire que ce projet, il le porte depuis des années, malgré les doutes, les moqueries parfois. Et aujourd’hui, il prend forme.
Sur l’avenue Jean Giono, à deux pas du centre du village, 30 logements inclusifs devraient voir le jour d’ici trois ans. Destinés à des personnes âgées ou en situation de handicap, ils offriront un cadre de vie autonome mais jamais isolé.
Un logement, une vie, une communauté
Pensés pour répondre au vieillissement de la population et au manque de structures alternatives aux Ehpad, ces logements proposeront des appartements de 30 à 50 m², avec salle de bain, cuisine, accès par ascenseur, et même la possibilité d’amener ses meubles… ou son chien.
Mais la véritable innovation, c’est le vivre-ensemble. Une salle commune de 100 m² permettra d’organiser animations, ateliers de jardinage, cours de danse ou séances de cinéma. Car au-delà du confort, c’est bien le lien social qui est au cœur du projet.
Sur l’avenue Jean Giono, à deux pas du centre du village, 30 logements inclusifs devraient voir le jour d’ici trois ans. Destinés à des personnes âgées ou en situation de handicap, ils offriront un cadre de vie autonome mais jamais isolé.
Un logement, une vie, une communauté
Pensés pour répondre au vieillissement de la population et au manque de structures alternatives aux Ehpad, ces logements proposeront des appartements de 30 à 50 m², avec salle de bain, cuisine, accès par ascenseur, et même la possibilité d’amener ses meubles… ou son chien.
Mais la véritable innovation, c’est le vivre-ensemble. Une salle commune de 100 m² permettra d’organiser animations, ateliers de jardinage, cours de danse ou séances de cinéma. Car au-delà du confort, c’est bien le lien social qui est au cœur du projet.
"Une personne sur trois de plus de 65 ans vit seule en France", rappelle Jean-Charles Escribano, président de l’association Soleil Posé. "Ce chiffre est encore plus criant dans nos zones rurales."
Un chantier attendu, un permis à venir
Le permis de construire devrait être déposé au printemps 2026. Le terrain est prêt, débroussaillé, métrés faits. Seul obstacle : la proximité du clocher de l’église, classé monument historique. Des ajustements seront nécessaires pour respecter les contraintes patrimoniales.
Si tout va bien, les travaux débuteront mi-2027 pour une livraison fin 2028. Les demandes de logement ouvriront six mois avant l’inauguration.
Si tout va bien, les travaux débuteront mi-2027 pour une livraison fin 2028. Les demandes de logement ouvriront six mois avant l’inauguration.
Des loyers accessibles,
Avec un coût estimé à 5,5 millions d’euros, le projet est ambitieux. Mais les élus restent fermes : les loyers seront abordables, entre 300 et 600 euros, pour garantir l’accessibilité aux petites retraites.
L’association Soleil Posé, quant à elle, disposera gratuitement des locaux pour organiser la vie collective.
"Ce projet, c’est aussi une question de dignité", insiste Guy Partage. "Nos anciens doivent pouvoir vivre décemment, sans sacrifier les petits plaisirs du quotidien."
L’association Soleil Posé, quant à elle, disposera gratuitement des locaux pour organiser la vie collective.
Un exemple qui inspire déjà
Varages pourrait bien faire des émules. À Aups, Callas, Bras ou encore Rians, des projets similaires sont à l’étude. "C’est un modèle d’avenir, à petite échelle, mais profondément humain", souligne Jean-Charles Escribano.
Et Guy Partage de conclure, sourire en coin : "Au début, certains se moquaient. Aujourd’hui, ce sont eux qui veulent faire pareil. Tant mieux. C’est la preuve qu’on tient quelque chose."
Éditorial
