Affaire de spoliation : Deux frères de Trets jugés pour avoir abusé de la vulnérabilité de leur mère
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Les accusés, ont été cités pour avoir, entre février et octobre 2022, retiré plus de 30 000 euros des comptes de leur mère, placée sous tutelle. L’affaire a été portée devant le tribunal par leur sœur, représentée par son avocate, après avoir constaté des virements et retraits suspects sur les comptes de leur mère.
Les accusations se sont concentrées sur plusieurs transactions suspectes : un montant de 11 000 euros aurait été retiré par le frère cadet, tandis que deux virements de 10 000 et 11 000 euros auraient été envoyés au second frère. Le compte bancaire de la mère a été laissé avec seulement 86 euros, et une vente immobilière dans les Alpes, dont elle n'a perçu que 5 000 euros, a suscité des interrogations.
Face à ces accusations, les deux frères ont tenté de se défendre. Les deux frères ont affirmé que leur mère leur avait donné de l’argent volontairement, pour acheter un mobil-home, en précisant qu'ils avaient commencé à rembourser la somme. Le personnel d’un EHPAD, où la mère réside, a témoigné de l'état de vulnérabilité de la nonagénaire, soulignant l'emprise que semblait exercer l'un des fils sur elle.
Malgré les défenses présentées, l'accusation du procureur a été ferme : les deux frères étaient conscients de la vulnérabilité de leur mère, ayant souffert d’un AVC en 2020 et étant atteinte de la maladie d'Alzheimer. Selon le procureur, "ils savaient qu'elle était vulnérable, et ont vidé les comptes."
Le tribunal a déclaré les deux frères coupables. Les peines ont été suspendues pendant huit mois, à condition qu’ils remboursent la somme dérobée. Les 2 frères devront restituer 17 550 euros pour l’un, et 11 000 euros pour l’autre, auxquels s’ajoutent 800 euros de dommages et intérêts à verser solidairement, ainsi que 1 000 euros chacun pour préjudice moral.
À la sortie de l'audience, visiblement agacé, l’un des frères a rétorqué : "Je rembourserai ma mère, moi !" avant de se voir répondre sèchement par la présidente du tribunal : "Nous en discuterons le 19 février 2026 à 14h."
Les accusations se sont concentrées sur plusieurs transactions suspectes : un montant de 11 000 euros aurait été retiré par le frère cadet, tandis que deux virements de 10 000 et 11 000 euros auraient été envoyés au second frère. Le compte bancaire de la mère a été laissé avec seulement 86 euros, et une vente immobilière dans les Alpes, dont elle n'a perçu que 5 000 euros, a suscité des interrogations.
Face à ces accusations, les deux frères ont tenté de se défendre. Les deux frères ont affirmé que leur mère leur avait donné de l’argent volontairement, pour acheter un mobil-home, en précisant qu'ils avaient commencé à rembourser la somme. Le personnel d’un EHPAD, où la mère réside, a témoigné de l'état de vulnérabilité de la nonagénaire, soulignant l'emprise que semblait exercer l'un des fils sur elle.
Malgré les défenses présentées, l'accusation du procureur a été ferme : les deux frères étaient conscients de la vulnérabilité de leur mère, ayant souffert d’un AVC en 2020 et étant atteinte de la maladie d'Alzheimer. Selon le procureur, "ils savaient qu'elle était vulnérable, et ont vidé les comptes."
Le tribunal a déclaré les deux frères coupables. Les peines ont été suspendues pendant huit mois, à condition qu’ils remboursent la somme dérobée. Les 2 frères devront restituer 17 550 euros pour l’un, et 11 000 euros pour l’autre, auxquels s’ajoutent 800 euros de dommages et intérêts à verser solidairement, ainsi que 1 000 euros chacun pour préjudice moral.
À la sortie de l'audience, visiblement agacé, l’un des frères a rétorqué : "Je rembourserai ma mère, moi !" avant de se voir répondre sèchement par la présidente du tribunal : "Nous en discuterons le 19 février 2026 à 14h."
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