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Aix-en-Provence : à Encagnane, les habitants reprennent la main sur leur quartier


Rédigé par Grégoire Sévrin le Jeudi 17 Juillet 2025 à 22:09 - 0 Commentaires

À Encagnane, un vent de renouveau souffle sur les placettes du quotidien. Ce jeudi soir, une dizaine d’habitants ont participé à un atelier participatif pour imaginer ensemble l’avenir de cinq petits carrefours emblématiques du quartier.


Concertation citoyenne à taille humaine !!!

Vue du quartier Encagnane - Aix en Provence
Vue du quartier Encagnane - Aix en Provence
Centre social La Provence, en plein cœur d’Encagnane. Autour de grandes tables recouvertes de plans imprimés, les habitants du quartier se penchent, discutent, pointent du doigt. Objectif : repenser cinq "placettes de proximité", ces petits carrefours très fréquentés, souvent négligés, qui structurent la vie locale.

Sévigné, Raymond-Lopez, Jules-Vernes, Blaise-Cendrars et Emile-Henriot : autant de noms qui résonnent dans le quotidien des riverains.

Organisée par l’Agence d’urbanisme du pays d’Aix-Durance (Aupa), en partenariat avec la Ville et la Métropole, cette concertation citoyenne s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain lancé en 2015.
"On espérait un peu plus de monde, mais ceux qui sont là connaissent très bien le quartier", se félicite Ludovic Verre, responsable prospective à l’Aupa.

Autour des cartes, les échanges vont bon train. Stationnement anarchique, manque d’espaces verts, sentiment d’insécurité la nuit tombée : les préoccupations convergent. Place Jules-Vernes, les femmes disent ne plus se sentir à l’aise. Place Raymond-Lopez, ce sont les déchets qui posent problème. Place Sévigné, on regrette l’absence d’un petit restaurant.

Un potentiel sous-exploité

Pour structurer les discussions, six critères ont été retenus : commerces et services, nature en ville, fréquentation, stationnement, accessibilité, espace public et sentiment de sécurité.
"Les gens sont globalement contents de ces espaces, mais il y a un vrai potentiel qui ne demande qu’à être mis en valeur", souligne Ludovic Verre.

Un diagnostic partagé par Margaux Lauret, chargée d’étude : "Certains lieux ont été accaparés par les hommes. Les femmes n’y passent plus. Cela interroge sur l’appropriation de l’espace public."

Prochaine étape : diagnostic en octobre, travaux sous deux ans

L’ensemble des remarques va désormais être compilé par l’Aupa, avant la remise d’un diagnostic complet à la Ville et à la Métropole à l’automne.

"C’est une très bonne chose, surtout quand on fréquente ces lieux au quotidien", saluent les habitantes du quartier.

 

Pour Arthur, jeune actif du secteur, "croiser les regards entre habitants et professionnels, c’est indispensable pour un urbanisme plus juste".


La phase concrète des travaux pourrait, elle, débuter d’ici deux ans. D’ici là, le quartier continue de rêver à des placettes plus vivantes, plus sûres, plus humaines.

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