Jugé devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence ce mercredi, il a été condamné à deux ans de prison ferme, assortis d'une interdiction définitive du territoire français.
Les douaniers de la brigade de surveillance intérieure d’Aix ont procédé à un contrôle de routine ce soir-là, vers 22h10.
Lors de la fouille du véhicule Renault, les agents découvrent plusieurs sacs-poubelles soigneusement dissimulés dans les parois latérales du coffre.
À l’intérieur : près de 18 kilos de résine de cannabis.
Interpellé sur-le-champ, le conducteur nie les faits lors de ses premières auditions. Il prétend effectuer un déplacement professionnel vers Rome à la demande de son employeur, dans le cadre d’un chantier de construction.
Une version qui ne résistera pas longtemps aux investigations menées par l’Office anti-stupéfiants (OFAST). Face aux éléments présentés lors de sa troisième audition, le mis en cause finit par reconnaître sa participation au transport illicite.
Les douaniers de la brigade de surveillance intérieure d’Aix ont procédé à un contrôle de routine ce soir-là, vers 22h10.
Lors de la fouille du véhicule Renault, les agents découvrent plusieurs sacs-poubelles soigneusement dissimulés dans les parois latérales du coffre.
À l’intérieur : près de 18 kilos de résine de cannabis.
Interpellé sur-le-champ, le conducteur nie les faits lors de ses premières auditions. Il prétend effectuer un déplacement professionnel vers Rome à la demande de son employeur, dans le cadre d’un chantier de construction.
Une version qui ne résistera pas longtemps aux investigations menées par l’Office anti-stupéfiants (OFAST). Face aux éléments présentés lors de sa troisième audition, le mis en cause finit par reconnaître sa participation au transport illicite.
Un trafic né d’une dette
Peu disert à l’audience, regard dans le vide, le père de trois enfants dont le dernier est né durant sa détention a confié en garde à vue avoir subi des pressions de la part de contacts au Maroc. Selon lui, une cargaison de téléphones portables d’une valeur de 40 000 € qu’il devait acheminer aurait été saisie par la douane marocaine. Pour rembourser cette perte, il aurait accepté ce transport de drogue moyennant une rémunération de 3 600 €.
"Ce genre de profil est tristement banal", observe la présidente du tribunal. "Des individus sans antécédents, financièrement en grande difficulté, et qui deviennent des chauffeurs de la dernière chance."
Si la peine de prison ferme semblait inévitable, c’est surtout l’amende douanière de 149 600 €, correspondant à la valeur estimée de la marchandise, qui a suscité un débat.
L’avocat de Mohamed A. a dénoncé "une forme d’hypocrisie" : "Comment demander une telle somme à quelqu’un qui n’a aucun moyen de la payer ? Cela me met profondément mal à l’aise."
Le tribunal n’a pas suivi sa demande de modération. En plus de la peine d’emprisonnement, Mohamed A. devra s’acquitter de l’amende et ne pourra plus jamais revenir sur le territoire français. La cargaison de stupéfiants a été saisie par la justice.