Les faits remontent à la nuit du 27 au 28 avril 2025. Ce soir-là, la gendarmerie intervient au domicile du couple. La victime présente des hématomes au visage et à l’avant-bras, ainsi qu’une plaie à la tête. Malgré ces blessures, elle refuse initialement de porter plainte.
Devant le tribunal, la jeune femme, présente à l’audience, porte encore les marques de l’agression. Elle se voit prescrire quinze jours d’incapacité totale de travail. Le prévenu, lui, reconnaît des « gifles », dont une assénée alors que sa compagne conduisait. Une dispute, déclenchée par des messages découverts dans le téléphone de la jeune femme, serait à l’origine de la scène de violence. Mais pour la magistrate, « pas sûr qu'une gifle fasse un œil au beurre noir. Je pense plutôt à un coup de poing ».
Dans le box, l’homme tente de justifier les faits par un « coup de chaud », tout en affirmant : « Je sais qu’on s’aime assez pour s’en remettre. » Une déclaration sèchement recadrée par la présidente du tribunal : « Vous l’aimez mal, monsieur. Je n’appelle pas ça une dispute, vous la tabassez. »
Des propos corroborés par le témoignage de la mère de la victime, à qui le prévenu aurait confié avoir « fendu le crâne » de sa fille.
Devant le tribunal, la jeune femme, présente à l’audience, porte encore les marques de l’agression. Elle se voit prescrire quinze jours d’incapacité totale de travail. Le prévenu, lui, reconnaît des « gifles », dont une assénée alors que sa compagne conduisait. Une dispute, déclenchée par des messages découverts dans le téléphone de la jeune femme, serait à l’origine de la scène de violence. Mais pour la magistrate, « pas sûr qu'une gifle fasse un œil au beurre noir. Je pense plutôt à un coup de poing ».
Dans le box, l’homme tente de justifier les faits par un « coup de chaud », tout en affirmant : « Je sais qu’on s’aime assez pour s’en remettre. » Une déclaration sèchement recadrée par la présidente du tribunal : « Vous l’aimez mal, monsieur. Je n’appelle pas ça une dispute, vous la tabassez. »
Des propos corroborés par le témoignage de la mère de la victime, à qui le prévenu aurait confié avoir « fendu le crâne » de sa fille.
Un lourd passé judiciaire
Le casier du prévenu compte quinze mentions, dont trois pour des faits de violences. Il avait notamment été condamné en mars 2024 à une peine sous bracelet électronique, non encore purgée.
Le parquet a requis trois ans de prison, dont un avec sursis probatoire, assortis d’une interdiction de contact pendant cinq ans avec la victime. Une perspective qui a fait vivement réagir la jeune femme, présente dans le public, mais qui ne s’est pas constituée partie civile.
Selon l’avocat de la défense, elle aurait même proposé que le dispositif de surveillance électronique soit installé à leur domicile. « Monsieur ne s’apitoie pas sur son sort, mais sur celui de madame et de leur couple », a plaidé l’avocat.
Le tribunal a suivi les réquisitions : trois ans de prison dont un an avec sursis probatoire, maintien en détention, interdiction de contact avec la victime pendant cinq ans, interdiction de paraître à son domicile pendant trois ans et interdiction de port d’arme pendant cinq ans. Le condamné dispose de dix jours pour faire appel.
Le parquet a requis trois ans de prison, dont un avec sursis probatoire, assortis d’une interdiction de contact pendant cinq ans avec la victime. Une perspective qui a fait vivement réagir la jeune femme, présente dans le public, mais qui ne s’est pas constituée partie civile.
Selon l’avocat de la défense, elle aurait même proposé que le dispositif de surveillance électronique soit installé à leur domicile. « Monsieur ne s’apitoie pas sur son sort, mais sur celui de madame et de leur couple », a plaidé l’avocat.
Le tribunal a suivi les réquisitions : trois ans de prison dont un an avec sursis probatoire, maintien en détention, interdiction de contact avec la victime pendant cinq ans, interdiction de paraître à son domicile pendant trois ans et interdiction de port d’arme pendant cinq ans. Le condamné dispose de dix jours pour faire appel.