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Municipales 2026 : Romain Clerc, un nouveau souffle pour le village d’Éguilles


Rédigé par Ghislain Robert le Jeudi 5 Juin 2025 à 00:05 - 0 Commentaires

Romain Clerc, 37 ans, cadre dans la fonction publique territoriale et père de deux enfants, se lance dans la course pour les municipales d’Éguilles en 2026.


Une vision technique et engagée

Originaire d’un parcours impressionnant dans le droit, l’intelligence économique et la gestion publique, il entend porter un projet ambitieux et technique pour le village, qu’il juge "mérite mieux".
 
Ce cadre dynamique, déjà directeur général des services à la mairie du Puy-Sainte-Réparade, s’inscrit dans une logique d’évolution personnelle et professionnelle. "C’était une étape logique pour moi, passant de l’échelon d’exécution à l’échelon de décision", confie-t-il.
 
Loin de tout antagonisme, son objectif est de "porter un message", celui de la nécessité de réinventer la gestion municipale d’Éguilles, notamment après l’annonce du retrait de l’ancien maire, Robert Dagorne, après 30 ans de mandat.
 
Dans son programme, Romain Clerc a envie d’aborde des sujets cruciaux, souvent négligés par les précédentes administrations. La circulation, d’abord. Pour lui, un "plan local de mobilité" est primordial, ainsi qu'une collaboration plus étroite avec la Métropole, une main tendue qu’il est déterminé à saisir.
 
Autre priorité : la redynamisation du centre-ville, et la modernisation des équipements publics. Il dénonce l’état des infrastructures, citant l’exemple d’un match de handball annulé en raison d’une toiture défectueuse.
 
"Éguilles mérite mieux", insiste-t-il comme un slogant et évoquant la nécessité de rénover et de moderniser les services publics et les équipements de la commune.
 
Une orientation politique claire
 
Bien qu’il se situe au centre droit, Romain Clerc n’hésite pas à exprimer son soutien à Édouard Philippe et au mouvement Horizons, qu’il a rejoint en septembre dernier. "C’est un pari sur l’avenir", déclare-t-il. Pour lui, la politique locale doit être dénuée de clivages personnels.
 
Et c’est justement ce qu’il reproche à ses adversaires, à commencer par le maire sortant, Renaud Dagorne. "Je peux mettre une politique publique en place immédiatement. Je maîtrise les rouages", déclare-t-il, soulignant les différences de profils entre lui et son concurrent. "Il n’a pas l’expérience d’un décideur public, il est maire depuis peu."
 
Quant à Salvator Di Benedetto, leader de l’opposition, il se dit prêt à un rapprochement, mais estime que les enjeux doivent primer sur les querelles personnelles. "Je me présente pour quelque chose, pas contre quelqu’un", affirme-t-il.

Un défi humain et collectif

Le défi pour Romain Clerc ne réside pas seulement dans la mise en place de son projet, mais également dans la constitution de sa liste. "Réunir 30 personnes, avec une parité absolue, c’est un vrai défi", reconnaît-il.
 
Cependant, il est déjà en bonne voie, avec une vingtaine de candidats potentiels en vue. Il insiste sur l’importance de créer une équipe "collective" et non une liste alimentée par des rancœurs personnelles.
 
"Nous sommes à l’aube d’une nouvelle page pour Éguilles", conclut-il, convaincu que son projet peut offrir un avenir meilleur à la commune.
 
Fin juin marquera son premier événement public, un moment clé pour présenter son programme et rassembler les forces vives autour de sa candidature. Romain Clerc semble bien décidé à écrire cette nouvelle page, à un rythme qu’il espère accélérer.

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