Une dérive de plus sous l’ère Vincent Bolloré.
Le Journal du Dimanche n’a pas hésité à publier, sur ses réseaux sociaux, une photo issue d’un tout autre contexte : celle du combattant Français de MMA Morgan Charrière, alias Morgan Chapa, posant pour une campagne promotionnelle. Entouré de jeunes hommes encagoulés, le cliché, sorti de son contexte, est devenu un instrument de stigmatisation.
Depuis sa reprise en main par le groupe Bolloré, le JDD ne cesse de franchir les lignes rouges : une ligne éditoriale toujours plus droitière, des titres racoleurs, des détournements d’images et un mépris manifeste pour la rigueur journalistique. En s’emparant de cette photo, récupérée sans autorisation sur Instagram, la rédaction n’a pas seulement commis une erreur – elle a choisi, en pleine conscience, de brouiller les repères entre fiction, propagande et réalité.
Morgan Charrière n’a strictement rien à voir avec les faits évoqués. Ce sportif professionnel, engagé dans une discipline reconnue mondialement, combattant de la prestigieuse organisation MMA "l'UFC", se retrouve, malgré lui, associé à une affaire de stups. Pourquoi ? Pour faire sensation. Pour entretenir l’amalgame entre jeunesse, quartiers populaires, violence et criminalité. Pour nourrir un imaginaire anxiogène déjà saturé de peurs et de stéréotypes.
Ce procédé n’est pas anodin. Il alimente un climat délétère, où l’information devient un outil de manipulation. À Aix, comme ailleurs, on ne peut plus fermer les yeux : ces dérives médiatiques construisent une réalité parallèle, où l’extrême droite façonne l’opinion publique à coups d’images choc et de raccourcis grossiers.
De nombreux médias se battent encore pour des faits, du terrain, du sens. Et pour rappeler une évidence : non, tous les jeunes encagoulés ne sont pas des trafiquants. Et non, un combattant de MMA n’est pas un voyou. Ce sont ceux qui fabriquent ces amalgames qu’il faut désormais dénoncer.
Depuis sa reprise en main par le groupe Bolloré, le JDD ne cesse de franchir les lignes rouges : une ligne éditoriale toujours plus droitière, des titres racoleurs, des détournements d’images et un mépris manifeste pour la rigueur journalistique. En s’emparant de cette photo, récupérée sans autorisation sur Instagram, la rédaction n’a pas seulement commis une erreur – elle a choisi, en pleine conscience, de brouiller les repères entre fiction, propagande et réalité.
Morgan Charrière n’a strictement rien à voir avec les faits évoqués. Ce sportif professionnel, engagé dans une discipline reconnue mondialement, combattant de la prestigieuse organisation MMA "l'UFC", se retrouve, malgré lui, associé à une affaire de stups. Pourquoi ? Pour faire sensation. Pour entretenir l’amalgame entre jeunesse, quartiers populaires, violence et criminalité. Pour nourrir un imaginaire anxiogène déjà saturé de peurs et de stéréotypes.
Ce procédé n’est pas anodin. Il alimente un climat délétère, où l’information devient un outil de manipulation. À Aix, comme ailleurs, on ne peut plus fermer les yeux : ces dérives médiatiques construisent une réalité parallèle, où l’extrême droite façonne l’opinion publique à coups d’images choc et de raccourcis grossiers.
De nombreux médias se battent encore pour des faits, du terrain, du sens. Et pour rappeler une évidence : non, tous les jeunes encagoulés ne sont pas des trafiquants. Et non, un combattant de MMA n’est pas un voyou. Ce sont ceux qui fabriquent ces amalgames qu’il faut désormais dénoncer.