Il pose une question simple : « Si le premier tour de l’élection municipale avait lieu dimanche prochain, pour quel candidat voteriez-vous ? ». Mais derrière cette apparente clarté se cache un paysage plus trouble qu’il n’y paraît.
L’extrême droite en tête, mais dans quel contexte ?
Avec 23,85 %, la liste RN arrive en tête, creusant un écart avec le maire sortant (18,51 %). Si cette dynamique semble traduire une droitisation croissante de l’électorat local, elle demande à être prise avec précaution : un sondage en ligne, non contrôlé, est plus un baromètre d’opinion active qu’un miroir représentatif. La surmobilisation d’un camp politique peut fausser l’équilibre réel.
Un paysage fragmenté
La suite du classement confirme une dispersion électorale marquée : une « liste citoyenne » atteint 13,2 %, les droites « réunies » pointent à 12,96 %, LR chute à 7,27 %, et une « union des gauches » ne recueille que 9,5 %. Cette balkanisation montre que les électeurs cherchent des alternatives, sans qu’un bloc cohérent ne s’impose pour fédérer.
LFI marginalisée, abstention non négligeable
Notons la faiblesse de LFI (5,68 %) et le score de l’abstention déclarée (9,03 %), deux éléments qui posent question. La gauche radicale semble ici en perte de vitesse, tandis que près d’un électeur sur dix affiche déjà une volonté de s’abstenir, signe d’un désenchantement latent.
L’extrême droite en tête, mais dans quel contexte ?
Avec 23,85 %, la liste RN arrive en tête, creusant un écart avec le maire sortant (18,51 %). Si cette dynamique semble traduire une droitisation croissante de l’électorat local, elle demande à être prise avec précaution : un sondage en ligne, non contrôlé, est plus un baromètre d’opinion active qu’un miroir représentatif. La surmobilisation d’un camp politique peut fausser l’équilibre réel.
Un paysage fragmenté
La suite du classement confirme une dispersion électorale marquée : une « liste citoyenne » atteint 13,2 %, les droites « réunies » pointent à 12,96 %, LR chute à 7,27 %, et une « union des gauches » ne recueille que 9,5 %. Cette balkanisation montre que les électeurs cherchent des alternatives, sans qu’un bloc cohérent ne s’impose pour fédérer.
LFI marginalisée, abstention non négligeable
Notons la faiblesse de LFI (5,68 %) et le score de l’abstention déclarée (9,03 %), deux éléments qui posent question. La gauche radicale semble ici en perte de vitesse, tandis que près d’un électeur sur dix affiche déjà une volonté de s’abstenir, signe d’un désenchantement latent.

Méfiance méthodologique
Rappelons-le : ce sondage est non-scientifique. Aucun contrôle sur l’échantillon, aucune pondération par catégorie socio-démographique. La seule certitude : il révèle qui est motivé pour cliquer, non pour voter. En ce sens, ce sondage mesure davantage la mobilisation militante numérique que l’intention réelle dans l’isoloir.
Conclusion : un signal faible, mais à lire
Ce sondage ne fait pas l’élection, mais il en dit long sur les narratifs politiques en cours. Il souligne l’urgence pour les partis traditionnels de reconstruire un lien de confiance, pour les élus sortants de sortir du confort local, et pour les mouvements citoyens d’incarner une alternative crédible. Le RN, lui, montre une capacité d’ancrage dans le débat public local, que l’on ne peut ignorer.
En somme, ce sondage est un thermomètre, pas un diagnostic. Mais il indique une fièvre démocratique à surveiller de près.
En somme, ce sondage est un thermomètre, pas un diagnostic. Mais il indique une fièvre démocratique à surveiller de près.