
Lors du conseil municipal du lundi 2 juin, un tournant majeur a été pris pour la politique locale de Saint-Maximin. Le maire, Alain Decanis, a perdu non seulement sa délégation de pouvoirs, mais aussi la majorité qui le soutenait.
C’est dans un climat tendu que les élus ont assisté à un changement radical dans la répartition des forces politiques au sein du conseil.
La séance de ce lundi avait des airs de déjà-vu, avec des échanges houleux entre majorité et opposition. Les piques fusent, les tensions s’accumulent, et les désaccords entre les élus sont de plus en plus visibles.
Gabriel Pich, membre de l’opposition, n’a pas hésité à souligner la défaite politique du maire : « Vous avez irrémédiablement perdu votre majorité », déclarait-il en plein conseil.
De son côté, Vesselina Garello, également de l’opposition, a proposé une réflexion sur la gouvernance en suggérant que « le législateur devrait envisager de destituer un maire par un vote de défiance. »
C’est dans un climat tendu que les élus ont assisté à un changement radical dans la répartition des forces politiques au sein du conseil.
La séance de ce lundi avait des airs de déjà-vu, avec des échanges houleux entre majorité et opposition. Les piques fusent, les tensions s’accumulent, et les désaccords entre les élus sont de plus en plus visibles.
Gabriel Pich, membre de l’opposition, n’a pas hésité à souligner la défaite politique du maire : « Vous avez irrémédiablement perdu votre majorité », déclarait-il en plein conseil.
De son côté, Vesselina Garello, également de l’opposition, a proposé une réflexion sur la gouvernance en suggérant que « le législateur devrait envisager de destituer un maire par un vote de défiance. »
Les adjoints maintiennent leurs fonctions malgré tout
Lors de ce conseil, un des moments forts a été la question du maintien ou non des adjoints. Alain Decanis, en pleine perte de pouvoir, avait retiré les délégations à deux de ses adjoints, Pascal Simonetti et Nathalie Cano, en raison de « la perte de confiance ».
Cependant, le maintien de leurs fonctions a fait l’objet d’un vote unanime contre, aussi bien de l’opposition que des élus concernés, ainsi que des membres de l’équipe du maire. Ce fut une situation pour le moins étonnante, tant la solidarité des élus était mise à l’épreuve.
Plus loin dans l’ordre du jour, un autre moment crucial est survenu : le retrait de la délégation de pouvoirs au maire. C’est à la majorité des voix des groupes d’oppositions que cette décision a été adoptée, redessinant ainsi le paysage politique de la commune.
Alain Decanis se retrouve, une nouvelle fois, sans pouvoir décisionnel, comme ce fut le cas en avril 2024. « Je ne peux plus valider les dépenses au-delà de 2 500 euros », expliquait-il, tout en admettant que cette situation allait compliquer la gestion des services municipaux.
Cependant, le maintien de leurs fonctions a fait l’objet d’un vote unanime contre, aussi bien de l’opposition que des élus concernés, ainsi que des membres de l’équipe du maire. Ce fut une situation pour le moins étonnante, tant la solidarité des élus était mise à l’épreuve.
Plus loin dans l’ordre du jour, un autre moment crucial est survenu : le retrait de la délégation de pouvoirs au maire. C’est à la majorité des voix des groupes d’oppositions que cette décision a été adoptée, redessinant ainsi le paysage politique de la commune.
Alain Decanis se retrouve, une nouvelle fois, sans pouvoir décisionnel, comme ce fut le cas en avril 2024. « Je ne peux plus valider les dépenses au-delà de 2 500 euros », expliquait-il, tout en admettant que cette situation allait compliquer la gestion des services municipaux.
Les tensions ne cessent d’augmenter
L’opposition, notamment représentée par Vesselina Garello, a justifié cette décision par une volonté de limiter ce qu’elle appelle les « dérives » du maire. « On fait ce que l’on peut pour vous empêcher de ruiner notre commune », a-t-elle insisté.
Gabriel Pich, quant à lui, a évoqué la désertion de 25 élus de la liste de 2020, soulignant l’isolement dans lequel se retrouve aujourd’hui le maire.
Pascal Simonetti a exprimé son amertume en précisant : « Je ne rejoins pas l’opposition, c’est toi qui nous y as mis, Alain Decanis », et a déploré un « grand gâchis ».
En réponse, le maire a déclaré : « Aujourd’hui, avec les votes à main levée, on élimine toutes sortes d’hypocrisies. » La première adjointe, Blandine Gomart-Jacquet, a quant à elle déploré « une situation très triste » et a annoncé son passage du côté de la minorité, tout en affirmant qu’elle continuerait à travailler pour les administrés.
Gabriel Pich, quant à lui, a évoqué la désertion de 25 élus de la liste de 2020, soulignant l’isolement dans lequel se retrouve aujourd’hui le maire.
Pascal Simonetti a exprimé son amertume en précisant : « Je ne rejoins pas l’opposition, c’est toi qui nous y as mis, Alain Decanis », et a déploré un « grand gâchis ».
En réponse, le maire a déclaré : « Aujourd’hui, avec les votes à main levée, on élimine toutes sortes d’hypocrisies. » La première adjointe, Blandine Gomart-Jacquet, a quant à elle déploré « une situation très triste » et a annoncé son passage du côté de la minorité, tout en affirmant qu’elle continuerait à travailler pour les administrés.
Un nouveau visage pour le conseil municipal
Ce conseil municipal marquera sans aucun doute un tournant dans l’histoire politique de Saint-Maximin. Les unions se sont fissurées, tandis que de nouvelles alliances semblent se dessiner, plus solides que jamais. Le paysage politique de la ville a changé sous les yeux des habitants, redessinant les rapports de force à l’approche des prochaines échéances.
Avis de la rédaction
Au-delà des joutes verbales et des rebondissements politiques, la véritable victime de cette guerre d’égos et d’immobilisme reste la population de Saint-Maximin. Les querelles internes et les luttes de pouvoir ont progressivement érodé la stabilité politique, laissant les habitants dans l’incertitude. Tandis que les élus se battent pour leurs positions, ce sont eux qui se retrouvent isolés, sans véritable majorité et sans projet clair. Dans ce climat de division, ce sont avant tout les administrés qui souffrent du manque de cohésion et de vision. À un moment où la commune aurait besoin d’unité et de décision, c’est l’immobilisme qui semble dominer, mettant en péril l’avenir de Saint-Maximin.
À moins de 10 mois des élections municipales, ce jeu de responsabilités politiques, où chacun défend ses intérêts personnels au détriment des projets pour la ville, semble plus que jamais incompréhensible. Alors que la population attend des solutions concrètes, les querelles internes des responsables locaux ne font qu'aggraver la situation, plongeant la commune dans un marasme dont seuls les habitants pâtissent.
À moins de 10 mois des élections municipales, ce jeu de responsabilités politiques, où chacun défend ses intérêts personnels au détriment des projets pour la ville, semble plus que jamais incompréhensible. Alors que la population attend des solutions concrètes, les querelles internes des responsables locaux ne font qu'aggraver la situation, plongeant la commune dans un marasme dont seuls les habitants pâtissent.