Le 30 juillet 2023, une structure gonflable s’était envolée alors qu’un père de famille et sa fillette de trois ans jouaient dessus.
L’homme, Jérôme, 35 ans, avait perdu la vie, tandis que la petite Anna était devenue hémiplégique. Aujourd’hui âgée de six ans, elle nécessite encore des soins quotidiens.
Le procureur Pierre Couttenier a requis quatre mois de prison avec sursis pour le maire Alain Decanis, et deux ans dont un an ferme pour le gérant. L’épouse de ce dernier, également prévenue, encourt deux ans avec sursis. Des amendes ont également été demandées.
L’enquête a révélé que la structure n’était fixée que par trois points d’ancrage au lieu des six prévus par la norme NF. Les gérants contestent ces conclusions, affirmant que la structure comptait neuf fixations et était lestée par un mètre cube d’eau. Selon eux, le drame résulterait d’un « phénomène extraordinaire » et non d’un manquement à la sécurité.
Le procureur a souligné une certaine légèreté du maire, rappelant que la convention avec le parc prévoyait la communication des rapports de contrôle des équipements gonflables. Alain Decanis a expliqué que le parc n’étant pas classé comme établissement recevant du public, il n’était pas soumis à une commission de sécurité, mais a appelé le législateur à clarifier la réglementation pour éviter d’autres accidents.
Lors de l’audience, la fille de la victime, Lily, âgée de 11 ans, a livré un témoignage poignant : « Aujourd’hui je n’ai plus mon papa. Ma petite sœur n’est plus normale, maman a beaucoup changé. Ma famille est morte. Quand je fais quelque chose de mal, on me punit. J’aimerais qu’ils acceptent leur punition. »
Les débats se poursuivent, et la présidente Olivia Giron fixera la date du délibéré après les plaidoiries de la défense.
L’homme, Jérôme, 35 ans, avait perdu la vie, tandis que la petite Anna était devenue hémiplégique. Aujourd’hui âgée de six ans, elle nécessite encore des soins quotidiens.
Le procureur Pierre Couttenier a requis quatre mois de prison avec sursis pour le maire Alain Decanis, et deux ans dont un an ferme pour le gérant. L’épouse de ce dernier, également prévenue, encourt deux ans avec sursis. Des amendes ont également été demandées.
L’enquête a révélé que la structure n’était fixée que par trois points d’ancrage au lieu des six prévus par la norme NF. Les gérants contestent ces conclusions, affirmant que la structure comptait neuf fixations et était lestée par un mètre cube d’eau. Selon eux, le drame résulterait d’un « phénomène extraordinaire » et non d’un manquement à la sécurité.
Le procureur a souligné une certaine légèreté du maire, rappelant que la convention avec le parc prévoyait la communication des rapports de contrôle des équipements gonflables. Alain Decanis a expliqué que le parc n’étant pas classé comme établissement recevant du public, il n’était pas soumis à une commission de sécurité, mais a appelé le législateur à clarifier la réglementation pour éviter d’autres accidents.
Lors de l’audience, la fille de la victime, Lily, âgée de 11 ans, a livré un témoignage poignant : « Aujourd’hui je n’ai plus mon papa. Ma petite sœur n’est plus normale, maman a beaucoup changé. Ma famille est morte. Quand je fais quelque chose de mal, on me punit. J’aimerais qu’ils acceptent leur punition. »
Les débats se poursuivent, et la présidente Olivia Giron fixera la date du délibéré après les plaidoiries de la défense.