Aix-en-Provence : une centaine de caravanes de gens du voyage s’installent au complexe du Val de l’Arc
Comme chaque année à l’approche des grands rassemblements évangélistes, plusieurs sites de la région voient l’arrivée de caravanes. Ce terrain en particulier, situé au sud de la ville, semble être un point de chute privilégié. « Un terrain 4 étoiles dans le Guide du routard des gens du voyage », ironisent certains riverains, habitués à ces installations saisonnières.
Pourtant, la municipalité avait multiplié les dispositifs de protection : blocs de rochers, murets en béton armé, grillages renforcés… En vain. « À tous les coups, ils passent par le bas, près des terrains de tennis, et cisaillent le grillage », déplore Françis Taulan, adjoint au maire délégué aux sports. Un plan de sécurisation qui avait coûté environ 50 000 € à la ville il y a quelques années.
Prévenus dès leur arrivée, les services de la police municipale et nationale sont rapidement intervenus pour relever les plaques d’immatriculation.
Selon Thierry Bigot, chef de la police municipale, les occupants ont indiqué vouloir rester une dizaine de jours.
En attendant une procédure d’expulsion en référé, qui pourrait prendre au moins une semaine, la présence des caravanes perturbe fortement les activités habituelles du site. Plusieurs animations sportives et événements festifs prévus dans les prochains jours risquent d’être annulés ou reportés.
Pourtant, la municipalité avait multiplié les dispositifs de protection : blocs de rochers, murets en béton armé, grillages renforcés… En vain. « À tous les coups, ils passent par le bas, près des terrains de tennis, et cisaillent le grillage », déplore Françis Taulan, adjoint au maire délégué aux sports. Un plan de sécurisation qui avait coûté environ 50 000 € à la ville il y a quelques années.
Prévenus dès leur arrivée, les services de la police municipale et nationale sont rapidement intervenus pour relever les plaques d’immatriculation.
Selon Thierry Bigot, chef de la police municipale, les occupants ont indiqué vouloir rester une dizaine de jours.
En attendant une procédure d’expulsion en référé, qui pourrait prendre au moins une semaine, la présence des caravanes perturbe fortement les activités habituelles du site. Plusieurs animations sportives et événements festifs prévus dans les prochains jours risquent d’être annulés ou reportés.
Un accueil encore insuffisant des gens du voyage dans le Pays d’Aix
L’installation sauvage de caravanes au Val de l’Arc remet en lumière un problème récurrent dans le Pays d’Aix : le manque criant d’aires d’accueil adaptées pour les gens du voyage.
Conformément à la loi Besson de 2000, les intercommunalités de plus de 5 000 habitants sont tenues de prévoir des terrains aménagés pour accueillir temporairement les gens du voyage. Ces aires doivent être inscrites dans un schéma départemental, validé par les services de l’État, et réalisées sous la responsabilité des communes ou des intercommunalités.
Or, dans le Pays d’Aix, les infrastructures restent largement insuffisantes face aux besoins. Si quelques aires d’accueil permanentes existent, à Aix-en-Provence, Les Milles ou Vitrolles, les aires de grand passage, capables d’accueillir plusieurs dizaines de caravanes pour des séjours de courte durée à l’occasion de rassemblements religieux ou familiaux, sont quasiment inexistantes.
Cette carence en aires réglementaires a une conséquence directe : faute de solution d’accueil conforme, les groupes itinérants s’installent là où ils peuvent, souvent dans des conditions précaires et au grand dam des riverains et des collectivités locales.
Le résultat est un cercle vicieux : occupation illégale, tensions locales, interventions policières, dépenses publiques élevées… et aucune solution pérenne à l’horizon. Tant que les communes ne rempliront pas leurs obligations, ces épisodes resteront saisonniers… et prévisibles.
Conformément à la loi Besson de 2000, les intercommunalités de plus de 5 000 habitants sont tenues de prévoir des terrains aménagés pour accueillir temporairement les gens du voyage. Ces aires doivent être inscrites dans un schéma départemental, validé par les services de l’État, et réalisées sous la responsabilité des communes ou des intercommunalités.
Or, dans le Pays d’Aix, les infrastructures restent largement insuffisantes face aux besoins. Si quelques aires d’accueil permanentes existent, à Aix-en-Provence, Les Milles ou Vitrolles, les aires de grand passage, capables d’accueillir plusieurs dizaines de caravanes pour des séjours de courte durée à l’occasion de rassemblements religieux ou familiaux, sont quasiment inexistantes.
« Aujourd’hui, de nombreux maires sont en situation d’illégalité, car ils ne respectent pas leurs obligations d’aménagement », confie un représentant associatif local. « Ils préfèrent engager des frais pour sécuriser des sites sportifs ou entamer des procédures d’expulsion coûteuses et chronophages, plutôt que de créer les équipements nécessaires. »
Cette carence en aires réglementaires a une conséquence directe : faute de solution d’accueil conforme, les groupes itinérants s’installent là où ils peuvent, souvent dans des conditions précaires et au grand dam des riverains et des collectivités locales.
Le résultat est un cercle vicieux : occupation illégale, tensions locales, interventions policières, dépenses publiques élevées… et aucune solution pérenne à l’horizon. Tant que les communes ne rempliront pas leurs obligations, ces épisodes resteront saisonniers… et prévisibles.
Actu Locale
