DSP, audition et silence officiel

Didier Brémond
L’audition du maire s’inscrit dans une enquête portant sur la façon dont la DSP pour les parkings c’est-à-dire le contrat par lequel la ville délègue à un opérateur privé ou public la gestion, l’entretien et éventuellement le contrôle financier des parkings a été attribuée.
Ni le parquet de Draguignan, ni Didier Brémond lui-même, n’ont pour l’instant fait de déclaration publique à ce sujet. Le silence domine, laissant la place aux questions.
Une mesure impopulaire qui s’est imposée
Depuis plusieurs mois, le stationnement payant a en effet provoqué une forte opposition. L’instauration a débuté officiellement le 1er juillet, affectant 867 places réparties en deux zones : la zone verte (169 places) et la zone orange (698 places) au cœur de la ville.
Nombre d’habitants et de commerçants estiment que la mesure a été mise en place sans dialogue préalable, de façon brutale, et avec des tarifs jugés « exorbitants » par ceux qui s’opposent à cette nouvelle régulation.
Ni le parquet de Draguignan, ni Didier Brémond lui-même, n’ont pour l’instant fait de déclaration publique à ce sujet. Le silence domine, laissant la place aux questions.
Une mesure impopulaire qui s’est imposée
Depuis plusieurs mois, le stationnement payant a en effet provoqué une forte opposition. L’instauration a débuté officiellement le 1er juillet, affectant 867 places réparties en deux zones : la zone verte (169 places) et la zone orange (698 places) au cœur de la ville.
Nombre d’habitants et de commerçants estiment que la mesure a été mise en place sans dialogue préalable, de façon brutale, et avec des tarifs jugés « exorbitants » par ceux qui s’opposent à cette nouvelle régulation.
Mobilisation citoyenne et action juridique
Pour faire entendre leurs voix, les opposants se sont organisés. L’association Forum Citoyen de Brignoles est née de cette contestation. Elle a adressé une lettre ouverte au maire dès le mois de mai, pour exiger plus de transparence, une révision de la politique tarifaire et un vrai débat avec la population.
Fin août, cette association, par l’intermédiaire de son avocat, a déposé une requête introductive d’instance devant le tribunal administratif afin de contester l’instauration du stationnement payant. À ce jour, aucun lien officiel ne peut être établi entre cette action et l’audition du maire.
Fin août, cette association, par l’intermédiaire de son avocat, a déposé une requête introductive d’instance devant le tribunal administratif afin de contester l’instauration du stationnement payant. À ce jour, aucun lien officiel ne peut être établi entre cette action et l’audition du maire.
Enjeux et perspectives
Si aucune accusation n’est à ce jour retenue, la situation met en lumière plusieurs enjeux :
- Légalité et procédure : la façon dont la DSP a été attribuée, les modalités de la mise en œuvre du stationnement payant, la consultation ou non des habitants, tout cela pourrait être scruté dans le cadre du recours devant le tribunal administratif.
- Impact sociétal et économique : les commerçants craignent de perdre des clients les automobilistes pouvant préférer faire leurs achats hors du centre ou dans des zones où le stationnement reste gratuit. Les habitants aussi se plaignent de contraintes accrus.
- Politique locale : en période de fin de mandat, toute polémique peut peser lourd électoralement. Le maire et ses soutiens vont devoir répondre non seulement aux critiques mais aussi aux décisions que la justice administrative pourrait rendre.
Pour le moment, Didier Brémond demeure sans mise en examen, mais l’affaire révèle un malaise croissant autour de la gouvernance locale et de la manière dont les décisions impactant le quotidien sont prises. Le recours devant le tribunal administratif sera un moment clé : s’il aboutit, il pourrait forcer la municipalité à revoir ses choix ou à justifier ses décisions devant les juridictions compétentes.