“Un maire trop autoritaire”
Cette fois-ci, c’est lui qui mènera la liste. Sans étiquette, il se présente comme un candidat de la société civile, “prêt à rendre le centre de Simiane un peu plus vivant”.
“La politique, je connais !” lance-t-il avec son accent traînant. “J’ai été premier adjoint dans le 4e et 5e à Marseille à l’époque de mon oncle Robert Vigouroux. Mais ici, à Simiane, je me bats juste pour que les choses se fassent dans le respect des habitants.”
Installé dans la commune depuis 2015, il avait rejoint en 2020 une liste d’opposition qui avait récolté 35 % des voix face à Philippe Ardhuin (LR). “On sortait à peine du confinement, c’était une période très spéciale. Les gens n’ont pas beaucoup voté, et pourtant, Simiane, c’est une commune qui participe d’habitude !”
Depuis, Vigouroux siège dans l’opposition, déplorant un fonctionnement municipal “fermé” et “autoritaire”.
“Le maire décide tout seul, sans concertation. On a du mal à avoir les documents, on a même dû passer par le tribunal administratif pour récupérer le livre comptable !”
Parmi ses motifs de colère : le déménagement de l’école élémentaire, l’une des plus grandes du département avec ses 450 élèves. “Tout se fait dans le flou. L’école va bouger de 400 mètres, mais personne ne sait ce qu’on va en faire derrière. C’est pas normal !”
“Redonner de la vie au village”
Le candidat veut en profiter pour transformer le centre-ville. “On va récupérer un espace de 8 000 m² quand l’école partira. Ce serait dommage de gâcher ça ! On pourrait imaginer des bars, des restos, des halles… bref, un vrai lieu de vie. Faut que ça bouge un peu à Simiane !”
“C’est un projet sur lequel faut pas se louper, car on en a pour 30 ou 40 ans après. Si on rate ça, on le paiera longtemps.”
Pour construire son équipe, il pourra compter sur des anciens de la liste de 2020 et même un ex-adjoint du maire actuel. “J’ai autour de moi des gens d’expérience, qui connaissent la commune et qui aiment Simiane.”
Mobilité, sécurité et finances dans le viseur
Vigouroux veut aussi plus de pistes cyclables, “pour relier les quartiers entre eux sans risquer sa peau sur la route”, et évoque la question des 1 000 logements du haut du village : “Les voies d’accès sont étroites, c’est un vrai problème de sécurité.”
Autre sujet chaud : la tranquillité publique. “Les chiffres ont doublé depuis l’an dernier. Faut se donner les moyens d’agir, mais avec prévention et dialogue, pas seulement avec des caméras.”
Côté finances, il tire la sonnette d’alarme : “Le maire a investi 40 millions d’euros, mais on se retrouve avec 9 millions de déficit sur la section investissement. C’est énorme pour une commune comme Simiane ! J’ai saisi le préfet et le procureur plusieurs fois.”
“Faire des économies, oui, mais pas sur les enfants”
“Y’a des économies à faire, bien sûr, mais faut pas se tromper de cible. Le directeur de cabinet, par exemple : ça, je le supprimerai direct. Il sert à rien pour les habitants !”
Il ajoute : “Le budget com’ est trop élevé. Par contre, faut remettre un peu de sous dans les assos, dans le culturel, dans les activités pour les gamins. C’est ça, la vie d’un village !”
Marc Vigouroux revendique une candidature “ni de droite ni de gauche”, mais “du bon sens et du cœur”.
“Moi, j’ai pas d’ambition politique. Ce que je veux, c’est que Simiane redevienne un village où il fait bon vivre, où les gens se parlent et où le centre retrouve sa vitalité. C’est tout.”
Autre sujet chaud : la tranquillité publique. “Les chiffres ont doublé depuis l’an dernier. Faut se donner les moyens d’agir, mais avec prévention et dialogue, pas seulement avec des caméras.”
Côté finances, il tire la sonnette d’alarme : “Le maire a investi 40 millions d’euros, mais on se retrouve avec 9 millions de déficit sur la section investissement. C’est énorme pour une commune comme Simiane ! J’ai saisi le préfet et le procureur plusieurs fois.”
“Faire des économies, oui, mais pas sur les enfants”
“Y’a des économies à faire, bien sûr, mais faut pas se tromper de cible. Le directeur de cabinet, par exemple : ça, je le supprimerai direct. Il sert à rien pour les habitants !”
Il ajoute : “Le budget com’ est trop élevé. Par contre, faut remettre un peu de sous dans les assos, dans le culturel, dans les activités pour les gamins. C’est ça, la vie d’un village !”
Marc Vigouroux revendique une candidature “ni de droite ni de gauche”, mais “du bon sens et du cœur”.
“Moi, j’ai pas d’ambition politique. Ce que je veux, c’est que Simiane redevienne un village où il fait bon vivre, où les gens se parlent et où le centre retrouve sa vitalité. C’est tout.”

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