Une chaleur étouffante, une foule survoltée, des cris qui résonnent contre les murs : l’ambiance était électrique pour cette nouvelle édition du gala organisé à Trets par Anthony Perrin. Si le cadre est plus modeste que les grandes arènes nationales, l’intensité n’a rien à leur envier.
Chaque échange dans le ring provoquait des salves d’applaudissements, chaque victoire faisait bondir le public. « On a dû nous entendre jusqu’à Aix ! », plaisantait un jeune spectateur.
Sur le ring, des combattants venus des quatre coins de la France et d’Espagne ont livré des affrontements d’une rare intensité, mêlant technique, puissance et esprit martial. Car ici, le spectacle est total, mais les valeurs du muay thaï et du K1 restent au cœur de l’événement : respect, engagement, dépassement de soi.
Au fil des années, le Phénix Muay Thai s'est imposé comme le gala de fin de saison incontournable pour les athlètes français. Cet événement rassemble également de nombreux passionnés ainsi que des athlètes et entraîneurs renommés.
Chaque échange dans le ring provoquait des salves d’applaudissements, chaque victoire faisait bondir le public. « On a dû nous entendre jusqu’à Aix ! », plaisantait un jeune spectateur.
Sur le ring, des combattants venus des quatre coins de la France et d’Espagne ont livré des affrontements d’une rare intensité, mêlant technique, puissance et esprit martial. Car ici, le spectacle est total, mais les valeurs du muay thaï et du K1 restent au cœur de l’événement : respect, engagement, dépassement de soi.
Au fil des années, le Phénix Muay Thai s'est imposé comme le gala de fin de saison incontournable pour les athlètes français. Cet événement rassemble également de nombreux passionnés ainsi que des athlètes et entraîneurs renommés.
Parmi les participants, on a pu rencontrer des champions tels que Fabien Vichi (champion d’Europe K1 Rules), Yazid Boussaha (champion d’Europe de muay thaï), Laurent Debono (champion du monde BF), Sarah Harichame (championne de France muay thaï), ainsi que Louis Lavaly, l’un des entraîneurs de la grande Myriam Lamare (championne du monde de boxe). Le public a répondu massivement à cette invitation, contribuant à faire vibrer Trets.
Une désillusion venue d’Espagne
Parmi les temps forts ou plutôt les coups durs de cette 16e édition du Phénix Muay Thaï, la venue très attendue des combattants espagnols s’est malheureusement soldée par une cruelle désillusion. Annoncés comme des adversaires redoutables, les représentants ibériques n’ont pas su imposer leur rythme face à des combattants français ultra-motivés et parfaitement préparés.
À l’image de l’athlète locale Andrea Forgeaud, le combat a duré moins de 20 secondes et s’est conclu par l’abandon immédiat de l’Espagnole dès le premier coup. Cela est particulièrement regrettable pour le seul combat féminin de la soirée.
Lors du jubilé de Tarek Guermoudi, la supériorité locale s'est rapidement imposée dès les premiers échanges. Plus rapides, plus agressifs et parfois simplement plus lucides, le combattant local ont ébranlé l'orgueil espagnol dès le début du combat. Tarek Guermoudi a annoncé la fin de sa carrière, souhaitant la conclure là où tout avait commencé.
Pour le public, ces combats étaient attendus comme des affiches internationales prometteuses.
« On pensait que ça allait être beaucoup plus serré », confie un spectateur régulier. « Mais les Espagnols ont semblé dépassés. »
Dans les vestiaires, la déception se lisait sur les visages des combattants venus de l’autre côté des Pyrénées. Mais c’est aussi cela, la réalité du haut niveau : des déplacements difficiles, une pression intense, et parfois une soirée sans.
Le Phénix Muay Thaï, en leur offrant cette scène, leur a au moins permis de mesurer l’exigence du circuit français et de repartir avec l’envie de relever le défi une prochaine fois.
Des décisions arbitrales sous les sifflets
Si la soirée a été globalement saluée pour son intensité et son niveau technique, elle n’a pas échappé à la polémique. Deux décisions arbitrales ont en effet suscité une vive réaction du public, qui n’a pas hésité à exprimer son désaccord en sifflant bruyamment le corps arbitral.
Le premier incident de désaccord est survenu lors d’un combat particulièrement intense entre L'Aubagnais Jordan Cocu et Oussama Zaroual.
Jordan Cocu favoris, membre de la Team Vichi, semblait avoir clairement dominé l’échange selon l’observation visuelle. Cependant, sous un middle kick, l’arbitre centrale a disqualifié Aubagnais pour coup interdit, provoquant une grande stupéfaction dans les gradins.
La foule a exprimé son mécontentement par des huées, des sifflets et des cris, estimant que la décision arbitrale ne correspondait pas à la réalité du combat sur le ring.
Lors de la finale du tournoi des -57 kg opposant l’Istréen Ismael Fajry à Samb Mbaye, une décision controversée a ravivé les tensions. Une fois de plus, un combattant considéré par le public comme plus offensif et entreprenant s’est vu privé de la victoire. Pour de nombreux observateurs, cette seconde erreur était de trop.
Si les officiels sont restés impassibles, la colère du public était bien réelle, et rappelle à quel point les émotions sont à fleur de peau dans ce genre d’événements. Le muay thaï, par nature intense et engagé, ne laisse aucune place à l’indifférence. Et quand l’arbitrage semble faillir, même d’un rien, la passion populaire reprend le dessus quitte à bousculer l’ordre établi.
Le premier incident de désaccord est survenu lors d’un combat particulièrement intense entre L'Aubagnais Jordan Cocu et Oussama Zaroual.
Jordan Cocu favoris, membre de la Team Vichi, semblait avoir clairement dominé l’échange selon l’observation visuelle. Cependant, sous un middle kick, l’arbitre centrale a disqualifié Aubagnais pour coup interdit, provoquant une grande stupéfaction dans les gradins.
La foule a exprimé son mécontentement par des huées, des sifflets et des cris, estimant que la décision arbitrale ne correspondait pas à la réalité du combat sur le ring.
Lors de la finale du tournoi des -57 kg opposant l’Istréen Ismael Fajry à Samb Mbaye, une décision controversée a ravivé les tensions. Une fois de plus, un combattant considéré par le public comme plus offensif et entreprenant s’est vu privé de la victoire. Pour de nombreux observateurs, cette seconde erreur était de trop.
Si les officiels sont restés impassibles, la colère du public était bien réelle, et rappelle à quel point les émotions sont à fleur de peau dans ce genre d’événements. Le muay thaï, par nature intense et engagé, ne laisse aucune place à l’indifférence. Et quand l’arbitrage semble faillir, même d’un rien, la passion populaire reprend le dessus quitte à bousculer l’ordre établi.